Je range la maison familiale. je découvre une caractéristique de ma mère inconnu. Elle adorait acheter certaines choses. Tableaux, meubles, tapis. A tel point qu'elle allait jusqu'à équiper mon appartement de ce dont je n'avais pas besoin. Tout ceci n'a plus aucune valeur.
N'était-ce pas une tendance de l'époque ? Et si l'on avait été programmés pour consommer ? Galbraith et ses contemporains ne disaient-ils pas quelque chose en ce sens ? Et si les nouvelles générations n'avaient plus envie de consommer ? Et si c'était le sens de l'économie du partage ? La machine est cassée ? Mais le fonctionnement de notre société continue à reposer sur elle...
(Sur la perte de valeur. Plus exactement, elle en a pour certains mais pas pour moi. Il existe
une catégorie d'intermédiaires qui récupère tout ceci pour rien, et le
vend pour pas grand chose, faisant son bénéfice sur le volume. C'est un
aspect du marché que n'avaient pas vu mes enseignants de MBA. Dans une
économie de marché, c'est l'intermédiaire, celui qui possède la place de
marché (Airbnb ou Uber), qui pompe la valeur, comme, hier, les
seigneurs qui rançonnaient les bateaux qui empruntaient le Rhin.)