Il est très fréquent que nous nous gâchions la vie avec des croyances qui sont totalement à côté de la plaque. Depuis quelques temps, je réalise à quel point je m'étais plantée sur ma vision du bonheur. Quand j'étais plus jeune, j'étais persuadée qu'il existait deux catégories de gens : ceux faits pour être heureux et les autres. Forcément, je me plaçais dans le second groupe. Comme si la vie pouvait être une fatalité. Comme si nous n'avions pas d'autre choix que de subir. Subir encore et toujours.
Il est vrai que toutes ces questions sont aussi liées à notre éducation... A ces fameuses croyances que les " grands " essayent de nous inculquer tout au long de notre construction. J'ai très longtemps pensé qu'on n'avait pas le choix. Avoir le choix. Vaste notion qui divise très souvent les gens. Certains pensent que dans la vie on n'a pas le choix (d'avoir un boulot guère épanouissant, un conjoint avec lequel nous ne sommes pas heureux, etc.). Puis il y a les autres. Les autres qui ont la bonne idée de croire qu'on a le choix. D'être heureux. De faire un chouette travail. D'avoir un quotidien qui ressemble le plus possible à ses idéaux. D'avoir des rêves. Et surtout d'oser et d'essayer.
On a tendance à se dire qu'on n'a pas le choix parce-que tout ça fait peur. Finalement, c'est souvent bien plus effrayant de choisir d'être heureux que l'inverse. Se donner les moyens d'être heureux tout en gardant la tête sur les épaules. Ce n'est pas évident... Imaginez-vous dire à votre amoureux ou à vos parents que vous plaquez votre CDI au salaire pas dégueulasse pour vivre vos rêves quelqu'ils soient.
Ces dernières années, j'ai changé d'optique... Je ne sais pas si c'est la maternité, la maturité ou ma rencontre avec mon chéri. Mais force est de constater que je m'autorise des rêves et que je compte bien en réaliser quelques-uns. Mes rêves ne sont pas forcément évidents mais ils sont réalisables à condition de se mettre un bon coup de pied aux fesses. J'ai aussi compris que c'est à nous de décider d'être heureux, personne ne le fera pour nous. Alors bien sûr, la vie n'est pas exempte d'épreuves, de moments difficiles ou de périodes où on a envie de tout envoyer balader. Mais maintenant je m'accroche à mon urgence de vivre. Vivre pour de vrai. Très (trop ?) longtemps, j'ai eu l'impression de survivre. J'enchaînais mes journées comme un automate. Finalement, c'était bien triste.
Dans la lignée de mon billet " Et si on s'entourait de personnes bienveillantes ? ", j'ai lu le livre Les Quatre Accords Toltèques. Ca a été une petite révolution intérieure... Car même si on a tendance à connaître tous ces grands principes de vie, il est bien difficile de les appliquer au quotidien. Moi la première !
accord toltèque : Que votre parole soit impeccable
En théorie, nous avons tous des grands principes. Dans les faits, il n'est pas toujours évident de les respecter. Qui ne s'est jamais mordu les doigts d'avoir prononcé des horreurs à une personne aimée ? Le fameux moment où on s'engage vers un point de non-retour en allant clairement trop loin. Il n'est pas rare que les mots dépassent notre pensée et qu'on parle sans réfléchir. C'est souvent le problème des gens impulsifs, entiers et excessifs. Oups, je coche ces trois défauts. En plus de blesser l'autre sur le coup de l'énervement, on se fait du mal à soi-même en culpabilisant comme pas possible. Au secours le cercle vertueux. J'essaye de rendre mes paroles plus impeccables mais je suis consciente que c'est un travail de longue haleine pour ne plus avoir de débordements fâcheux.
Don Miguel Ruiz, l'auteur, explique :
" Ce que l'on ne voit pas, c'est que le mauvais usage de la parole nous enfonce chaque fois un peu plus profondément en enfer ".
Le deuxième accord toltèque : Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle
Dans mon billet sur les personnes bienveillantes ( ou non en l'occurence !), je vous expliquais à quel point j'avais été blessée par certains propos tenus par mes proches. Si ça doit se reproduire, je tenterais au maximum de ne pas oublier le deuxième accord plutôt que de " pleurer " pendant quelques jours. Ce n'est pas chose aisée de ne pas prendre les choses personnellement... Nous ne sommes pas des robots, juste des êtres humains, avec nos doutes et nos failles. Je pense que pour avoir un réel détachement en toutes circonstances, c'est le travail d'une vie !
" Quoi que les gens fassent, quoi qu'ils ressentent, qu'ils disent ou pensent, n'en faites pas une affaire personnelle ".
" Quoi qu'il arrive, n'en faites pas une affaire personnelle, parce qu'en prenant les choses personnellement vous vous programmez à souffrir pour rien ".
C'est exactement ça ! Qui n'a jamais ruminé pendant des heures/des jours après avoir entendu des atrocités ?
Le troisième accord toltèque : Ne faites pas de suppositions
Ma spécialité ! Je suis la reine des suppositions... Je me fais des films et j'en fais un drame. Purée ce que c'est pénible d'être comme ça. En plus de créer des conflits, on se rend totalement malheureux. Pour rien. Pour des suppositions. Certainement pas pour des vérités. Au début de mon histoire avec mon amoureux, j'avais l'art et la manière de faire des suppositions pour tout et surtout n'importe quoi. La seule conséquence a été de créer des faux problèmes... Quelle perte de temps et d'énergie pour tout le monde !
" On ne voit et entend que ce que l'on veut bien voir et entendre. On ne perçoit pas les choses telles qu'elles sont ".
Faire des suppositions était ma façon à moi de me protéger... J'avais si peur d'une nouvelle histoire d'amour, je me sentais si peu prête que je préférais l'imaginer comme ci ou comme ça. A tort. J'ai eu la chance d'avoir en face de moi quelqu'un qui avait saisi tout ça ( même avant moi !).
Le quatrième accord toltèque : Faites toujours de votre mieux
J'adore ce quatrième et dernier accord. Il est beau et résume très bien les trois premiers. Je pense qu'on a tout à gagner en l'appliquant. Il suffit de suivre le contexte, notre état d'esprit, etc. Mais faire de son mieux ne peut être que bénéfique. Pour soi et pour les autres.
" Mais si vous faites moins que mieux, vous vous exposez aux frustrations, au jugement personnel, à la culpabilité et aux regrets. Faites donc simplement de votre mieux, quelles que soient les circonstances de votre vie ". ... " Si vous faites de votre mieux, vous vivrez votre existence intensément ".
Ca me plait bien tout ça... L'auteur explique qu'on apprend ainsi à s'accepter et qu'il est primordial d'être dans l'action pour vivre pleinement. " L'inaction est notre manière de nier la vie. L'inaction, c'est rester assis devant la télévision chaque jour pendant des années, parce que vous avez peur d'être vivant et de prendre le risque d'exprimer qui vous êtes ".
♥♥♥Je pense que " Les Quatre Accords Toltèques " est le genre d'ouvrage qui devrait tomber entre toutes les mains. Peu importe qui on est et à quel cheminement nous sommes, lire ce livre n'est pas du superflu. Je n'ai pas forcément adhéré à tout ce qui était écrit dans le livre mais l'essentiel est de prendre ce qui fait écho en nous. Cette lecture m'a fait beaucoup de bien, et je garde tous ces accords dans un (grand) coin de ma tête car je pense effectivement qu'ils peuvent participer grandement à une quête de bonheur et de sérénité.
J'espère que cet article vous aura plu... En tout cas, moi j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire car c'est un sujet qui me touche beaucoup (comme tout le monde non ?!). J'attends avec impatience vos avis/ressentis/impressions ! Retrouvez-moi sur Facebook , Twitter , Instagram et Hellocoton !