Le Joy Luck Club d’Amy Tan

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

Chronique d’Eole

Le Joy Luck Club, Amy Tan

Nombre de pages : 400
Éditeur : Charleston
Date de sortie :  15 avril 2016
Collection :  Poche
Langue :  Français
ISBN-10:  236812103X
ISBN-13:  978-2368121030
Prix Éditeur :  7,50€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Comment vivre la Chine en Amérique ? Deux générations de femmes, quatre mères, quatre filles livrent leur histoire. En 1949, quatre Chinoises, ayant récemment immigrées à San Francisco, se retrouvent pour discuter. Unies dans leurs espoirs et leurs pertes, elles décident de former le Joy Luck Club. Resurgissent alors les senteurs et les saveurs d’autrefois. On croise des bébés mariés à la naissance, des soeurs jumelles perdues sur une route d’exode, la Dame Lune qui exauce les voeux des enfants, des concubines jalouses et humiliées…

Nostalgique et amère parfois, la fable se heurte à un autre langage. Celui d’une deuxième génération qui aspire à une vie différente libérée du poids de la tradition. Au carrefour de ces deux mondes : Jing-mei. La jeune femme découvre au Joy Luck Club la force de l’héritage laissé par les mères. Naît alors l’espoir d’une réconciliation car les liens du sang sont indéfectibles…

Mon Avis :

En voyant cette auteure comparée à Lisa See que j’adore, j’avais très envie de découvrir ce livre, je m’attendais à un récit sous plusieurs points de vue, ce que j’ai eu, avec des personnages forts et attachants, ce que je n’ai malheureusement pas eu…

On a donc bien divers points de vue, 7 en tout et non pas 8 car la mère de June (Jing-mei) est décédée 6 mois plus tôt. Mais bien qu’absente, Sunyuan est peut-être le personnage le plus présent dans le livre car elle apparaît dans beaucoup d’histoires racontées et semble presque être le seul lien entre ces femmes chinoises, mais aussi avec leurs filles. A travers les points de vue des mères et des filles, on découvre alternativement la Chine du début du XXe siècle avec la guerre contre les Japonais, le poids des traditions, les croyances ; et l’enfance des filles sous le poids des traditions chinoises, mais aussi leur vie actuelle, les divorces, les enfants, les problèmes de boulot.

En fait, j’ai eu du mal avec les personnages, leurs relations sont bien souvent négatives, que ce soit entre mères et filles, ou entre amies. Toutes critiquent les autres, ont des rancoeurs, … Ca m’a mise très mal à l’aise. Tous les personnages se comportaient comme des enfants avec les autres, à envier les possessions de ses « amies », à jalouser, à critiquer dans le dos,… Chaque personnage semble très attachant quand on lit son point de vue, puis devient ensuite insupportable sous le point de vue d’un autre, et ça rend l’attachement très difficile. Ceci dit, ça permet de voir les bons et les mauvais côtés de chacun, ce qu’on ne voit pas toujours avec un seul point de vue. Les relations douces-amères se ressentaient car on avait les différents points de vue.

Les relations mères-filles sont les plus importantes du livre car elles se superposent à un choc des cultures et des époques important. Ces mères ont vécu des choses que leur enfant ne saurait même pas imaginer, et les filles veulent vivre leur vie sans le poids de traditions d’un pays qu’elles n’ont jamais voulu. Comment gérer la tradition, l’héritage qu’on n’a pas demandé mais qu’il faut tout de même accepter ? C’est au fond la vraie question du roman, mais qui du coup se retrouve caché derrière toutes les émotions négatives que renvoient les personnages.

Dernier point sur les personnages, ensuite j’arrête : ils sont trop nombreux pour que l’auteur puisse les traiter équitablement en 400 pages et faire en sorte qu’on s’attache à tous.

Enfin, j’aurais aimé en apprendre plus sur la Chine qui est un pays qui m’intéresse beaucoup. Clairement, c’est sûrement pour ça que j’ai préféré les points de vue des mères à celui des filles, les mères se comportaient parfois comme des enfants, certes, mais en même temps elles avaient vraiment une maturité qui manquaient aux filles qui pourtant s’approchent des 40 ans au moment du livre.

Toutefois, j’admets que j’ai trouvé la fin particulièrement bien faite, un peu niaise aussi, mais après tant de sentiments négatifs dégagés par le roman, ça m’a fait du bien de voir cette petite explosion de bonheur !

Je ressors vraiment mitigée de ma lecture, il y avait de bons points, mais les personnages me laissent une impression amère dont je n’arrive pas à me défaire et c’est bien dommage !

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Chronique d’Eole

Le Joy Luck Club, Amy Tan

Nombre de pages : 400
Éditeur : Charleston
Date de sortie :  15 avril 2016
Collection :  Poche
Langue :  Français
ISBN-10:  236812103X
ISBN-13:  978-2368121030
Prix Éditeur :  7,50€
Disponible sur Liseuse : Oui

Son résumé :

Comment vivre la Chine en Amérique ? Deux générations de femmes, quatre mères, quatre filles livrent leur histoire. En 1949, quatre Chinoises, ayant récemment immigrées à San Francisco, se retrouvent pour discuter. Unies dans leurs espoirs et leurs pertes, elles décident de former le Joy Luck Club. Resurgissent alors les senteurs et les saveurs d’autrefois. On croise des bébés mariés à la naissance, des soeurs jumelles perdues sur une route d’exode, la Dame Lune qui exauce les voeux des enfants, des concubines jalouses et humiliées…

Nostalgique et amère parfois, la fable se heurte à un autre langage. Celui d’une deuxième génération qui aspire à une vie différente libérée du poids de la tradition. Au carrefour de ces deux mondes : Jing-mei. La jeune femme découvre au Joy Luck Club la force de l’héritage laissé par les mères. Naît alors l’espoir d’une réconciliation car les liens du sang sont indéfectibles…

Mon Avis :

En voyant cette auteure comparée à Lisa See que j’adore, j’avais très envie de découvrir ce livre, je m’attendais à un récit sous plusieurs points de vue, ce que j’ai eu, avec des personnages forts et attachants, ce que je n’ai malheureusement pas eu…

On a donc bien divers points de vue, 7 en tout et non pas 8 car la mère de June (Jing-mei) est décédée 6 mois plus tôt. Mais bien qu’absente, Sunyuan est peut-être le personnage le plus présent dans le livre car elle apparaît dans beaucoup d’histoires racontées et semble presque être le seul lien entre ces femmes chinoises, mais aussi avec leurs filles. A travers les points de vue des mères et des filles, on découvre alternativement la Chine du début du XXe siècle avec la guerre contre les Japonais, le poids des traditions, les croyances ; et l’enfance des filles sous le poids des traditions chinoises, mais aussi leur vie actuelle, les divorces, les enfants, les problèmes de boulot.

En fait, j’ai eu du mal avec les personnages, leurs relations sont bien souvent négatives, que ce soit entre mères et filles, ou entre amies. Toutes critiquent les autres, ont des rancoeurs, … Ca m’a mise très mal à l’aise. Tous les personnages se comportaient comme des enfants avec les autres, à envier les possessions de ses « amies », à jalouser, à critiquer dans le dos,… Chaque personnage semble très attachant quand on lit son point de vue, puis devient ensuite insupportable sous le point de vue d’un autre, et ça rend l’attachement très difficile. Ceci dit, ça permet de voir les bons et les mauvais côtés de chacun, ce qu’on ne voit pas toujours avec un seul point de vue. Les relations douces-amères se ressentaient car on avait les différents points de vue.

Les relations mères-filles sont les plus importantes du livre car elles se superposent à un choc des cultures et des époques important. Ces mères ont vécu des choses que leur enfant ne saurait même pas imaginer, et les filles veulent vivre leur vie sans le poids de traditions d’un pays qu’elles n’ont jamais voulu. Comment gérer la tradition, l’héritage qu’on n’a pas demandé mais qu’il faut tout de même accepter ? C’est au fond la vraie question du roman, mais qui du coup se retrouve caché derrière toutes les émotions négatives que renvoient les personnages.

Dernier point sur les personnages, ensuite j’arrête : ils sont trop nombreux pour que l’auteur puisse les traiter équitablement en 400 pages et faire en sorte qu’on s’attache à tous.

Enfin, j’aurais aimé en apprendre plus sur la Chine qui est un pays qui m’intéresse beaucoup. Clairement, c’est sûrement pour ça que j’ai préféré les points de vue des mères à celui des filles, les mères se comportaient parfois comme des enfants, certes, mais en même temps elles avaient vraiment une maturité qui manquaient aux filles qui pourtant s’approchent des 40 ans au moment du livre.

Toutefois, j’admets que j’ai trouvé la fin particulièrement bien faite, un peu niaise aussi, mais après tant de sentiments négatifs dégagés par le roman, ça m’a fait du bien de voir cette petite explosion de bonheur !

Je ressors vraiment mitigée de ma lecture, il y avait de bons points, mais les personnages me laissent une impression amère dont je n’arrive pas à me défaire et c’est bien dommage !