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Paula Modersohn-Becker toute entière exposition au Palais de Tokyo
Publié le 08 mai 2016 par NathpassJ'ai fait une peinture à la gouache une fois adulte une copie de ce tableau pour un ami malade du Sida, il est mort 2/3 ans après que nous ayons joué ensemble lui Bruno Colomb dans le rôle du fils et moi dans celui de la Vierge Folle. Le titre de la pièce Il est trop tard, de Stéphane Auvray-Nauroy et Jean-Paul Sultan dans une mise en scène de Stéphane Auvray-Nauroy. Tous les souvenirs s'étiolent mais pas celui là, même s'il était déjà trop tard. Ce qui est sensible dans cette œuvre pour moi, c'est que c'est un garçon et qu'enfin toutes les barrières convenues ont fondu. Il ne suffit pas d'avoir un seul enfant pour que la relation soit unique.
Je fais souvent ce geste. les enfants ne sont pas chez ce peintre Paula Modersohn-Becker gais ou trop souriants ils sont totalement absorbés par leur solitude et c'est tellement aussi ça l'enfance, c'est pour autant que l'on s'absorbe aussi intensément et que l'on s'engage dans des passions, pour ne plus être si seul.Paula Modersohn-Becker, une des premiers femmes peintres elle est morte à 30 ans presque 20 jours après la naissance de sa 1ère fille Mathilde en novembre 1907.
Pourquoi cette femme peintre me plait autant, pourquoi l'ai-je découverte jeune en achetant un petit livre chez un bouquiniste d'art ? parce qu'elle sait peindre les corps et la mélancolie des enfants qui déteint sur leur environnement. Parce qu'elle était amie avec Rilke ?Il faut aller voir cette exposition : Paula Modersohn-Becker toute entière. Elle a tout de suite aimé Rodin Cézanne, elle a fait 3,4 séjours à Paris. Elle était une amie de Rilke, ils se sont écris. C'est à cause de cela que j'ai cherché à l'époque à mieux connaître cette peintre pour leur amitié que j'imaginais amoureuse mais Rilke avec le recul a été un grossier personnage à son égard, il a mésestimé son œuvre alors qu'il a été un des premiers à la voir, à la ressentir. Il a parlé de tous les autres de la colonie artistique de Worpswede, sauf d'elle. Son amitié cachait "une jalousie artistique. Il lui a acheté un tableau petit qui était facilement transportable."Car il est une chose que tu connaissais les fruits pleins. Tu les posais devant toi. Dans une coupe et soulevait leur poids avec les couleurs. De même tu voyais femmes et enfants de l'intérieur juque dans les formes apparentes de leur existence. Et si tu new toi-même vue comme un fruit, tu es sortie de ton vêtement, t'es mise face à ton miroir pour te laisser le pénétrerjusqu'à ton regard ; dans sa grandeur, cela ne disait point : c'est moi, non c'est." Requiem pour une amie." Rilke, 1908 après la mort de Paula Modersohn-Becker