Bien entendu, je lis les pages beauté des magazines féminins et je suis souvent déçue. Dernier exemple en date, le figaro Madame de ce week end avec sa page "scoop beauté". Aucun scoop mais une apologie pour son principal annonceur publicitaire, l'Oreal pour ne pas le nommer. Alors, au cas où cela vous aurait échappé, le site internet de vente en ligne de l'Oreal, le club des créateurs de beauté, pour ne pas être en reste, et faisant preuve d'un opportunisme sans vergogne, a introduit récemment dans son catalogue une marque bio (bioexigence) et une marque soit disant tournée vers le commerce équitable (body shop).
Tout le monde sait que ce site présente de "vieilles formules" cosmétiques largement amorties chez l'Oreal mais bien marketées mais la journaliste s'enthousiasme devant les capacités soit disant scientifiques de ce site.
Au risque de me répêter, ce genre de journal doit faire écho à ses annonceurs, trop parler du bio même si de plus en plus de journalistes beauté sont convaincues, les fait s'exposer à des représailles.
Idem chez Marie France qui dresse chaque année un palmarès des meilleurs cosmétiques, cette année encore pas un seul produit labellisé bio...
Au risque encore de me répêter, ne confondez pas couverture journalistique et qualité, mais regardez plutôt l'importance des budgets pub pour comprendre les arbitrages des directeurs de rédaction...