PKP était, et est encore, d'abord et avant tout, un homme d'affaires. et en affaires, on prend une décision et parfois, dans l'heure on a enclenché la suite de cette décision. En politique, la machine est extrêmement lourde. Et PKP l'a appris à la dure. C'est aussi ce qui a fait que François Legault a quitté le bateau du PQ à l'époque. C'est également ce qui a ramené Joseph Facal à la maison. Et combien d'autres.
La famille, celle de la maison, ça devrait déjà être le pays. Celle en laquelle on puise toutes les énergies et duquel sont issus tous nos élans. Celle avec laquelle le bonheur devrait couler comme une source dans un décor printanier.
Mais on est parent dès que le haricot est au fourneau.
On ne le découvre pas quand nos choix de vie nous ont bousculé.
Enfin, je m'arrête, je vais commencer à justement juger.
La famille peut/doit être un oasis, mais elle peut aussi être un calvaire.
Certains noms de famille sont une véritable croix à porter.
ROMANOV
Nikolaï Aleksandrovitch Romanov, dit Nicolas III sera le dernier tsar de Russie. Les Romanov sont tsars et empereurs de père en fils depuis 1613. Les succès sont nombreux en début de règne: les paysans deviennent riches, les Russes deviennent 3ème ou 4ème (selon les années) comme puissance économique mondiale, ils développent le premier réseau ferroviaire d'Europe et le premier après les États-Unis et le Canada, ils font la naître des mécènes (que l'on appelle aujourd'hui oligarques) et se créé un essor culturel important et plus qu'enviable, dans le monde du livre entre autre chose. Romanov rules dirait l'autre. Mais en stratégie de guerre, Nicolas II n'est pas fameux. On estime à 3.3 millions de Russes ayant trouvé la mort dans la Première Grande Guerre. Les Russses en ont assez des Romanovs. En Février 1917 se produit la révolution Bolchévique et Nicolas II est forcé d'abdiquer le trône. Il est emprisonné avec son fils, sa femme et ses 4 filles au printemps de 1918. On fait croire à Nicolas II et à sa famille que le peuple croit que la famille a fui le pays. On les rassemble pour prendre une photo de famille afin de prouver qu'ils sont bien encore en Russie. Mais les Bolchéviques choisissent de sortir la mitraillette et d'effacer le nom Romanov au plus maudit. Ils sont tous tirés dans la nuit du 16 au 17 juillet.
KENNEDY.
Tous les espoirs étaient fondés sur le grand frère Joe Jr afin qu'il réalise le rêve paternel d'être Président des États-Unis. Mais Joe Jr est tué dans la seconde Grande Guerre. Les espoirs sont dont portés sur John (dit "Jack") qui lui, sera président des États-Unis. Mais aussitôt assassiné dans le brouillard absolu et entretenu. On pense alors à Robert, mais celui-ci, en pleine investiture présidentielle est aussi assassiné, en Californie, et succombe à ses blessures. Restait alors Ted, qui, portant le nom Kennedy, et étant le seul survivant, s'est mis à paniquer sur le mauvais aura autour de ses frères. Il devient très lourd sur la bouteille et tout à fait alcoolique. Survient l'incident de Chappaquiddick. Ted ne sera jamais autre chose que Sénateur. Le mauvais sort sévit contre le nom Kennedy à nouveau quand la mère Rosemary, subit une lobotomie qui la rend invalide pour le reste de sa vie et Kathleen & John Jr (fils de JFK) seront tous deux tués dans des accidents aériens. Micheal (fils de Robert) meurt aussi à 39 ans dans un bête accident de ski en 1998.
BUSH
Papa George a été successivement membre du congrès, ambassadeur des Nations Unies, directeur du Comité National Républicain, directeur de la CIA, Vice-Président et Président par intérim sous Ronald Reagan et quand celui-ci tombe sous les balles d'un désaxé. puis 41ème Président des États-Unis entre 1989 et 1993. Une certaine gloire accompagne son nom.
George Fils vole la Présidence de 2001 et sert un second mandant dans ce qui convient d'être appelé l'une des pires présidences Étatsunienne (ou le règne des faucons). En 8 ans, entre 2001 et 2009. il ternit le nom de Bush à lui seul. Le Moyen-Orient, 7 ans plus tard, est encore dans un bordel absolu grâce à ce qu'il a planté comme germe de zizanie. Celui qui pourrait redorer le nom de la famille, Jeb, se présente cette année comme candidat à l'investiture Républicaine. Il est écrasé par Trump, Christie, Cruz et Rubio. Il fait piètre figure. Vraiment. Mais il a le terrible poids du nom sur le dos à porter. Il se retire, humilié.
Wayne a réécrit le livre des records de la LNH. Deux de ses frères, Keith & Brent ont aussi été repêché dans la LNH. Le premier par Buffalo. Il a fait deux camps d'entrainement, mais n'a jamais joué dans la LNH. Le second a joué 13 matchs en 2 ans pour le Lightning de Tampa Bay mais il a surtout joué, comme son frère Keith, dans les mineures. Il a obtenu 4 petits points. Il n'a joué qu'un seul match contre Wayne et en 15 mises au jeu face à lui n'en a gagné qu'une seule. L'ironie veut que le tandem fraternel Wayne & Brent est celui qui a obtenu le plus de points dans l'histoire de la LNH: soit 2861.
Wayne :2857
Brent : 4.
Légèrement dévalorisant. Mais le poids d'un tel nom de famille devait surement jouer contre les attentes par rapport aux pauvres Brent et Keith.
Mais il porte la croix du nom Péladeau sur son dos.
Un nom qui pourrait lui être aussi étouffant qu'un Romanov, un Kennedy, un Bush ou un Gretzky.
À moins que ce ne soit un nom d'origine allemande qui ne le prenne à la gorge...
...comme Snyder.