Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu

Titre : Journal d’un vampire en pyjama

Auteur : Mathias Malzieu

Éditeur : Albin Michel

Genre : autobiographie

Nombre de pages : 233

Sortie le 27 janvier 2016

4ème de couverture :

« Me faire sauver la vie est l’aventure la plus extraordinaire que j’aie jamais vécue. »

Mon avis :

Son histoire :

Novembre 2013 : Mathias Malzieu commence à ressentir les effets douloureux de l’aplasie médullaire dont il est atteint… Puis tout s’enchaîne les prises de sang, les examens médicaux, les séjours dans différents hôpitaux… Mathias va nous conter, comme un matelot au bord d’un navire parti à l’aventure mais une aventure plus que réelle et à l’issue incertaine, son parcourt du combattant face à cette maladie qui l’a frappé de plein fouet.

Mathias Malzieu et sa team :

Le seul personnage principal, et non des moindres ! Il est touchant, jamais mélo, il affronte cette maladie de façon très courageuse. Même face aux déceptions, aux espoirs anéantis, il continu de se battre, malgré les transfusions, les biopsies, prélèvement « sauvage » de moelle osseuse, les médicaments au effets secondaires tous plus terrible à supporter les uns que les autres… Il continue de se battre car rien n’est plus important que de continuer à vivre.

Sa Rosy, quel courage aussi. Quelle détermination à toujours garder un espoir fou au fond des yeux, à soutenir Mathias envers et contre toutes ses embûches de la maladie, ses faux espoirs… elle a gardé un peu d’espoir au fond d’elle même, une lumière pour guider Mathias.

Le personnel infirmier : débordant de petit soins pour les patients, débordant d’espoir pour chacun d’eux. Un métier formidable.

Les docteurs exterminators d’aplasie : des faiseurs de miracles, des scientifiques remplit d’espoir.

Et bien sûr son groupe, son père et sa soeur, toujours présent.

La Plume de l’auteur, le scénario :

J’ai pris ce roman sans lire aucun avis, ni aucune critique, j’ai juste lu le résumé… Au commencement je me dis Mathias Malzieu nous fait une petite préface… puis je comprend qu’il raconte son histoire à lui. Il raconte son grand Big-bang ! Oui car ce qu’il lui arrive aurait pu l’anéantir complètement.

Mais il décide d’écrire comme un journal de bord, il décrit de façon très simple, très imagée, très métaphorique parfois… mais il ne verse jamais dans le mélodramatique et dieu sait qu’il aurait eu le droit de le faire… Certes il passe par des grosses périodes de doute, de peur, en témoigne la présence de Dame Oclès.

Mais il garde toujours au fond de lui cette envie de revenir dans le monde des vivants, coûte que coûte, il se pli au jugement des médecins sans vraiment broncher, il subit l’isolement mais toujours dans l’optique de revenir dans le monde des humains. Vous allez me dire il n’a pas eu le choix… si il l’a eu et il s’est accroché à l’espoir de revenir dans le monde des vivants . Hé oui je me répète car j’ai eu l’impression que c’était ce Leitmotiv qui a tenu Mathias jusqu’au bout, sa détermination à revenir parmi les siens et distribuer beaucoup d’amour et continuer à vivre !

Et le dénouement La greffe libératrice, la renaissance. Mais même après la joie d’un miracle, il est rattrapé par le quotidien… son parcourt n’est pas pour autant terminé, il doit faire attention à préserver son corps jusqu’à ce que les médecins lui donnent le feu vert du renouveau de la vie

En Bref :

Une douloureuse et belle leçon de vie ! De la pure graine d’espoir !

Merci Mathias Malzieu et longue vie à vous !!