Transition

Je reviens de Londres, et j'ai pu constater ce que peut ętre le choc brutal entre tradition et modernité, dans le domaine architectural notamment. Londres, c'est une histoire inscrite dans la pierre et le paysage : la tour de Londres, Buckingham Palace...  Mais c'est aussi une ville en mouvement, qui cherche ŕ rester ŕ la pointe de l'économie mondiale, surtout financičre, mais pas seulement. Et elle l'ancre dans l'architecture. C'est une véritable révolution qui est en cours lŕ-bas. On construit de l'hyper moderne ŕ tour de bras, męme au pied du palais de la reine. Du coup, l'homogénéité architecturale en prend un coup. S'il y a des quartiers entiers qui sont rénovés ou construits, cela peut encore aller : il y a une unité, celle du 21čme sičcle. Mais parfois, le 21čme sičcle surgit dans le passé, avec des résultats inégaux, ŕ la limite du choquant parfois. Mais le pire, c'est quand le passé est emprisonné dans le moderne.
Ce que j'ai vu n'a fait que me renforcer dans ce que j'estime ętre mon droit de m'exprimer sur l'urbanisme de ma ville, de qualifier comme je l'entends les nouveaux quartiers aussi bien que de dire ma façon de voir sur des bâtiments contemporains qui surgissent de maničre isolée sur du bâti traditionnel.
Je pense que les habitants ont bien sűr le droit ŕ un logement, ŕ des services, ŕ des commerces. Mais je pense aussi que la vie n'est pas vivable si elle ne se déroule pas dans un cadre esthétique, équilibré et serein.