Du 30 avril au 21 mai 2016, la galerie Mathgoth nous invite à découvrir la très belle expo " Mirage " de James Reka (alias RekaOne dans la rue).
Le temps splendide qui règne sur Paris ces deniers jours invite aux déambulations. La " saison " des balades urbaines a commencé et je ne vais pas tarder à aller voir les nouveautés apparues sur les murs de la ville. En attendant, j'ai profité d'un après-midi de repos mercredi pour aller à la galerie Mathgoth découvrir sa toute nouvelle expo.
L'art de James REKA
James REKA est un jeune artiste originaire d'Australie. C'est dans les rues de Melbourne qu'il a fait ses armes en matière de graffiti. C'est un artiste autodidacte qui n'a pas appris l'art dans des écoles mais dans la rue ou les voies ferrées. Influencé par la culture pop, des dessins animés et de l'illustration, il a développé un style bien à lui. Il se plaît à casser les frontières entre formes et contours : sur mur ou sur toile, les personnages ou objets s'imbriquent les uns aux autres dans un seul et même plan par le jeu d'étonnants méandres rectilignes.
Mon style s'est simplifié, est devenu plus abstrait au fil des années. Je me focalise davantage sur l'harmonie globale que sur le contenu, sur le lien entre chaque ligne individuelle et chaque forme.
Il a commencé le graffiti à Melbourne en 1999, avant de s'installer à Berlin depuis quelques années. Il fait partie de la cohorte des muralistes invités partout dans le monde. Il a ainsi réalisé l'une d'elles sur un immeuble de 9 étages à Montréal en 2013 ou encore une fresque de 30 mètres de haut dans le 13ème arrondissement de Paris.
Son premier solo show à la galerie Mathgoth
Pour sa toute première exposition solo à la Galerie Mathgoth, Reka propose de plonger son public dans un "Mirage". Sur les grands formats, on retrouve ses créatures souvent féminines, ondulantes et presqu'aquatiques, apparues dans ses œuvres dès 2003. Mais au lieu d'en être le sujet principal, elles constituent un élément dans un ensemble de paysages abstraits. En complément des toiles, l'artiste a également travaillé sur des objets ordinaires et des bombes aérosol usagées.
Cette exposition est presque comme un mood board qui explore le thème du mirage, notre vision pouvant être trompeuse. Dans un mirage, vous voyez ce que vous désirez voir.
Pendant votre visite à la galerie Mathgoth, prenez le temps de regarder chaque oeuvre afin de découvrir tout ce qui s'y cache. De multiples interprétations peuvent être données. peut-être même pouvons-nous avoir chacun la notre, en fonction de notre ressenti. Certaines sont mystérieuses, d'autres sensuelles. La construction des toiles crée effectivement l'illusion du mirage. Le mélange des courbes et des droites créent le flou propre au mirage. Les lignes sont mouvantes. On croit apercevoir quelque chose. Puis finalement une autre vision se produit. Quel sera votre mirage ?
Les oeuvres sont très variées par leurs supports (toile ou bombe aérosol) mais aussi dans leurs couleurs ou leurs représentations. J'ai quelques préférences... mais je vous laisse avoir les vôtres. En attendant, voici quelques images (l'ensemble de mes photos est au bout du clic dans cet album Le mirage de James REKA à la galerie Mathgoth
Conclusion musicale avec 4 Non Blondes, un mes coups de coeur du moment.
" And I say hey.... hey....
I said hey, what's goin' on... "