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Il se trouve qu’il y a des titres, tels que El Watan et Liberté, qui ont réussi contre vents et marrées à échapper à la chape de plomb imposée par le pouvoir, qui considère les médias qui ne lui sont pas favorables comme des risques majeurs pour la pérennité du système, et du coup, tous les moyens sont permis pour étouffer la critique (privation de publicité, recours à la justice, le dénigrement et la corruption). Les autorités ont peur de l’influence du 4e pouvoir que représente les médias en général.
L’exemple le plus récent d’atteinte à la liberté d’expression est la saisine de la justice par le ministère de la Communication pour annuler l’acquisition d’actions du groupe de presse El Khabar par Ness-Prod, une filiale du groupe Cevital qui n’a aucun lien avec la "Société algérienne d’édition et de communication" qui édite le quotidien national francophone Liberté dont Issad Rebrab est le principal actionnaire.
Les corporations influentes sont tellement minées par des intérêts économiques et claniques contradictoires qu’il est difficile d’instaurer la transparence. Ce n’est pas demain la veille que le pouvoir judiciaire et le 4e pouvoir vont retrouver leur droit de cité en Algérie.