Bloodsweat
Un groupe californien signé chez Epitaph, forcément du punk californien, donc pas grand-chose à rajouter. Tout faux, Plague Vendor vient s'ajouter à la liste des excellents groupes signés par le Label ces dernières années (Weezer, Thursday, The World Is a Beautiful Place & I Am No Longer Afraid to Die, Pianos Become the Teeth...) avec un deuxième album qui devrait réjouir les fans de At The Drive In et de The Eighties Matchbox B-Line Disaster.
Un chant qui alterne entre post punk et hurlements de gars opéré à vif et une urgence constante qui ferait brûler des calories à n'importe lequel des membres du MEDEF, pris d'effroi de voir que le groupe a certainement un projet plus proche de Massacre à la tronçonneuse que de Nuit Debout à leur soumettre font de ce groupe le parfait manifeste à la destruction gratuite et irraisonnée. Fortement jouissif, aussi festif qu'un album de reprises de Ted Bundy par la chorale des pyromanes de la prison locale, Plague Vendor enfonce le clou et devrait laisser une impression plus que marquante en live s'ils ne venaient ne serait-ce qu'à livrer un dixième de l'énergie dégagée par cet opus incandescent.
epitaphPlague Vendorrock