Aujourd'hui, en ce dimanche 15 Ju-in 2 mille Huit, je déclare officiellement: "Bonne fête P'pa!"
Il a droit à trois journée par an où je l'appelle de bonne humeur et lui hurle de bon matin un "bon quelque chose": son anniversaire, le jour de l'an et la fête des pères.
Et ça loupe pas, ma bonne humeur a le don de l'exaspérer. Non pas parce que je suis joyeuse au téléphone, mais plutôt parce que je suis une lève-tôt et que ces doux babillages téléphoniques sont prévu pour la première heure du jour.
Enfin la première heure de MON jour, dommage pour lui la fête des Pères c'est le dimanche et son anniversaire cette année c'est aussi LE jour du repos dominical...
Alors c'est pas moins de 2 grasse mat' perdues cette année pour mon pauvre Papa-pas-encore-à-la-retraite.
C'est franchement pas sympa me direz-vous! Et vous avez raison, en fait non pas tout à fait: j'ai essayé plusieurs fois de suite de l'appeler plus tard dans la journée. Résultats peu probants, passé ma douche, mon gommage, l'arrosage de mes plantes, le repas du chat, etc... il était 22h passé (bon je ne passe pas mon temps à faire le ménage, mais il y a souvent un coup de téléphone à passer à une copine, la journée se trouve amputée de 2h, faire le marché aussi, et toutes les activités ludiques du dimanche).
Du coup, j'oubliais de l'appeler avant cette heure plus qu'indue et me retrouvais face à la situation suivante: l'appeler le lendemain au risque de passer pour une fille indigne, ou l'appeler quand je m'en rappellais au risque de passer pour LA chieuse qui réveille son père qui somnole sur le canapé familial...
A choisir et par expérience, je préfère passer pour la chieuse de service, quitte à être zappée de son testament!
Alors bonne fête P'pa!