Pour fêter ce week-end magnifique et ensoleillé, je vous recopie ci-dessous un de mes poèmes dans la couleur du temps.
Les couronnes de glycines
Le long des façades en fête
Pour annoncer l’été
Les coquillages ont des stries
Des vagues éternelles
L’oreille collée aux rails
Tu crois entendre rouler la vie
Et l’odeur du goudron chaud
Sous l’empreinte des chaussures
La futaie paraît vide
Respire de mille présences
Mais quelle est cette fièvre
Dans les arbres fruitiers
Sur le faîte des toits d’ardoise
Dans les étangs alourdis ?
Tu dois me croire sur parole
Ce sont les anges qui s’amusent
(Extrait de « Proche des larmes ». Edition Les Déjeuners sur l’Herbe)
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