Auteur : Jay KristoffCycle : La Guerre du Lotus
Édition : BragelonneParution : 2015
Pages : 550Prix :
Genre : Fantasy
lors que la guerre civile éclate, la Guilde du lotus s’apprête à utiliser son invention la plus meurtrière, afin d’unifier l’empire sous le règne de la peur. Yukiko et Buruu se voient contraints de prendre la tête de la rébellion, faisant appel à de nouveaux alliés et de vieux amis. Mais le passé de Buruu rend la tâche difficile, et la confiance des Kagé est fragilisée par la trahison qu’ils viennent de subir. Avec l’arrivée d’un nouvel adversaire dans la bataille, la victoire est plus qu’incertaine. Or le lotus sanguin cache un ultime secret, une menace qui signera la fin de Shima…
A llez - vous me croire si je vous dis que cette trilogie fut un coup de cœur du début à la fin ? Voilà longtemps que je n’avais pas autant apprécié une saga ! Car si ce troisième et dernier tome n’est pas sans défauts, je reste complètement sous le charme de l’univers et des personnages de La Guerre du Lotus.
Du côté des points négatifs, je dirais que certaines portes ouvertes dans le second tome ne sont pas assez explorées à mon goût : même si on la découvre un peu plus dans ce tome, la civilisation des gaijins reste survolée, ce que j’ai trouvé dommage, car le contact avec ce peuple ouvrait de nouvelles perspectives dans cet univers. De même, la menace qui prend naissance sous nos yeux dans ce troisième tome, bien plus dangereuse que la Guilde, paraît un peu trop facilement écartée, bien qu’elle inflige des dégâts immenses aux habitants de Shima… Les solutions sont un peu trop rapidement trouvées, même si l’auteur parsème son roman de nombreux retournements de situations, dont certains que je n’avais pas vus venir^^
Malgré ces petits défauts, j’ai donc été complètement prise dans ce tome : il se passe tellement de choses, et tellement d’enjeux se cristallisent, à la fois pour le peuple de Shima, mais aussi pour les personnages, que j’ai été entièrement happée par ma lecture. Tout se concentre dans une apogée mêlant violence, souffrance, peine, amour, espoir, peur, haine, combativité, fraternité, courage… La tension monte sans cesse, les personnages sont malmenés par l’auteur (qui semble vouloir suivre l’exemple de George R.R. Martin, abandonnant quelques cadavres au passage…), et les émotions ont menacé de m’engloutir un certain nombre de fois. Je ne vous cache pas que j’ai versé ma
Je ne sais pas l’expliquer, mais je me suis profondément attachée à ces personnages, à leur destin, leur combat, leurs joies et leurs souffrances. La relation entre Buruu et Yukiko reste magnifique jusqu’au bout, même si j’ai parfois été agacée par le fait que tout le monde cherche à la protéger en raison de son état…
Certaines scènes sont un pur bonheur pour une amoureuse de la fantasy et du Japon comme moi : voir une jeune guerrière charger une sorte d’énorme char d’assaut sur le dos de son tigre de tonnerre, armée de son seul katana et de sa rage de vaincre, c’est juste… extra !