Le mot de passe est désuet, aujourd’hui, on recherche l’identification digitale. Si chaque cerveau est unique, il peut être source de moyens de reconnaissances eux aussi uniques.
Les dents, l’iris, l’empreinte, la voix, la biométrie…sont autant de façons différentes d’identifier un individu. La fréquence intracrânienne est un moyen de plus de reconnaître un individu parmi d’autres. Trois universités allemandes (Stuttgart, Saarland et l’institut Max Planck) ont créé un casque capable de capter et analyser ce type de fréquences.
Les hauts parleurs envoient un son long d’à peine une seconde qui va traverser le crâne par les os, et se voir réceptionner par un capteur. Celui-ci identifie la fréquence et donc la personne qui y est associée, et pourrait servir à déverrouiller n’importe quel appareil : une porte, un objet connecté, un compte bancaire, un profil Facebook ?
Encore à l’état de prototype, le SkullConduct est fiable à 97 % et présente des limites. Il peut ne pas fonctionner dans un environnement trop bruyant ou en cas de prise de poids de la personne, qui peut en effet changer la façon dont le crâne réceptionne un son.
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