On adore assister à des émissions de France Inter et vendredi on avait l’opportunité d’assister à l’enregistrement de « La librairie Francophone » d’Emmanuel Khérad. Du beau monde sur le plateau.
Oublions le régional de l’étape, Florian Eglin, qui a écrit Adieu Connard, un livre sanglant et pervers que l’auteur n’a pas vraiment réussi à nous donner envie de lire.
A part ça un plateau africain de luxe. Alain Mabanckou, le congolais, dilettante de passage. Boulem Sansal l’algérien auteur de 2084 venu entre autre défendre le livre de la tunisienne Fawzia Bouari qui a écrit Le corps de ma mère. Sansal a bien réussi à donner envie de lire ce corps de ma mère ». Fawzia Zouari a ajouté quelques mots en toute modestie. Et enfin Beyrouk le mauritanien pour Le tambour des larmes
Le corps de ma mère :
Il aura fallu le déclenchement de la révolution du Jasmin, en Tunisie, pour que la narratrice se décide à écrire sur sa mère. Elle revient sur ce printemps 2007, quand, au chevet de sa maman malade, elle n’a qu’une envie : percer l’énigme de cette femme rétive aux confidences et à la tendresse. S’engage une enquête qui a tout de la chasse au trésor... où l’on apprend que la vie de Yamna était loin de ce qu’en imaginaient ses enfants.
Beyrouk et la Mauritanie :
Personnellement, je suis originaire de Goulimine, dans le Sud marocain. Ma communauté et son aire de pâturage s’étendaient jusqu’à Tombouctou. J’ai ainsi une grand-mère malienne. Mais j’ai aussi des cousins au Maroc et en Algérie. En fait, dans ces régions, nous nous considérons comme des tribus du Sahara.