Me voilà donc de retour d’Amsterdam.
Maintenant j’ai une question. POURQUOI personne n’a jugé utile de me prévenir qu’il y avait un match France/Hollande le soir de mon arrivée ?
Donc imaginez. A mon arrivée, je me suis crue chez Casimir. Partout, des abrutis en orange qui gueulent “güntegruch Franckreich”. Non je ne parle pas hollandais, je donne juste une idée de la beauté de la langue.
Le premier soir, restau pseudo-italien où le serveur venait toutes les deux secondes nous draguer nous indiquer le score. Et là même si je n’ai pas la fibre spécialement patriotique au 5eme “haha encore un but” j’ai eu des envies de lui coller la tête dans sa pizza au gouda.
Ensuite coffee shop. Sur trois étages. Avec des escaliers aussi étroits que le cerveau de Pascal Obispo et aussi raides que les clients. Sans le moindre THC dans les veines, j’ ai cru que j’allais appeler les pompiers pour qu’ils me redescendent.
Niveau musique, Très bien. On aurait pu regarder l’intégrale de Bon Jovi dans un bar. On a renoncé car trop de joie tue la joie.
On a dépensé de l’argent. Plein.
A un moment on était dans le tramway (oui comme les gens pauvres) et je pousse une sorte de cri. Le paradis était à proximité. J’ai traîné ma copine - qui sentait venir la crise d’hystérie frénétique - et nous sommes arrivés dans cet eden.
Les non amoureux du kitsch referment immédiatement la fenêtre ; les autres prennent un lexomyl et dégainent leur CB.J’y ai acheté une magnifique lampe dont le pied en porcelaine est parsemé de roses et le chapeau est une scène de la belle au bois dormant. Dieu est fanatique, je pense (il n’a pas vomi ; ca veut dire qu’il aime ; enfin je suppose).