Bones // Saison 11. Episodes 11, 12 et 13. The Death in the Defense / The Murder of the Meninist / The Monster in the Closet.
Au travers de ces trois épisodes, on se rend surtout compte que Bones va heureusement s’arrêter l’année prochaine. Quand une série dure depuis aussi longtemps, on commence à en attendre beaucoup moins d’elle : des cas de la semaine médiocres, des vieilles intrigues remises au goût du jour. En somme, comme Castle, on pourrait dire que Bones souffre d’une crise de vieillesse, de la série qui dure et qui doit prendre le temps de se poser les bonnes questions afin de s’arrêter intelligemment. Ces trois épisodes n’étaient pas mauvais car dans le fond, ce que je cherche maintenant quand je regarde un épisode de Bones c’est uniquement les scènes entre les personnages. J’aime beaucoup ce genre de choses car cela change un peu de ce que l’on avait été habitué à voir au début. La série reprend le soin de mettre en scène chacun des membres de la série dans leurs vies personnelles. C’est un choix judicieux qui paye car l’on retient plus des moments comme Booth et Brennan qui font un plateau télé à la fin de « The Murder of the Meninist » que le reste et ce n’est pas plus mal. Mais des épisodes comme « The Monster in the Closet » permettent aussi de justifier encore l’existence de cette série dans son propre environnement.
Dans ce dernier épisode, Bones confirme qu’elle est en train de se reprendre véritablement et que les intrigues de ses personnages sont tout de suite beaucoup plus intéressantes. Tout commence avec un cauchemar de Christine et c’est un très bon point de départ étant donné que cette année, ce que j’ai remarqué avec Bones c’est que les cas de la semaine sont vraiment passé au second plan. Ou en tout cas, le téléspectateur passe directement les cas au second plan pour éviter de s’ennuyer et s’accroche aux intrigues personnelles de chacun des personnages. Christine est de toute façon un personnage excellent, même si cela reste un enfant. Christine est en fait la combinaison parfaite de Booth et Brennan. Du coup, les diverses affaires de la semaine ne sont pas forcément ce que l’on a envie de retenir. Les histoires de chacun de nos deux héros sont toujours un peu plus palpitantes et surtout, je trouve qu’il y a quelque chose de vraiment mignon chez Brennan et Booth que la série utilise parfaitement. Mine de rien, au fil des épisodes chacun des personnages a quelque chose à raconter et je dois avouer que j’apprécie le résultat. Car ce que Bones parvient à faire c’est à nous donner envie de voir plus de ce qui parfois était bien embêtant.
Je me souviens d’une époque où la relation entre Booth et Brennan était devenue ce que je déteste le plus dans la série. C’était lors de la saison 7 avec l’accouchement dans la grange et sa référence biblique qui était ridicule. La série traite aussi de choses un peu plus compliquées, notamment dans « The Murder in the Meninist », avec une histoire un peu folle. Cela permet de remette Hodgins sur le devant de la scène après son accident ce qui dans un sens n’est pas plus mal non plus. En donnant à chacun de ses personnages l’occasion de s’exprimer, Bones parvient à faire quelque chose d’un peu différent de ce que j’aurais imaginé au départ. Hodgins n’a jamais été par le passé un personnage que j’appréciais. Il n’était pas vraiment aidé par ses intrigues ridicules mais je suis heureux de voir que les choses ont vraiment changé et désormais, Hodgins et Angela forment un duo que je suis heureux de retrouver, pour le meilleur comme pour le pire. Ces trois épisodes m’ont donc surtout permis de me rendre compte du fait que je suis toujours très attaché aux personnages et à la série malgré onze ans de hauts et surtout de très bas. Cette saison a su aussi jouer la carte de la nostalgie par moment en rappelant au téléspectateur ce que chacun des personnages représente pour l’univers de la série.
Note : 5.5/10. En bref, il y a à boire et à manger là dedans.