In My Mailbox a été mis en place par Kristi du blog The Story Siren et inspiré par Alea du blog Pop Culture Junkie . C'est un moyen de partager les livres reçus chaque semaine dans notre boîte aux lettres ainsi que les livres achetés.
Cette semaine j'ai reçu
* Ma commande trimestrielle chez France Loisirs
Alexis Gruber ? Un homme de devoir qui élève pieusement ses six enfants et n'arrive jamais en retard à son travail. Un soir pourtant, cet époux modèle va étrangler de ses mains bien propres sa femme qui hurle et se débat.
La mère d'Isabelle ? Le portrait de sa fille. Calme, réservée, exemplaire. Seulement, la sage Isabelle se droguait en cachette et elle en est morte. Pour sa mère, c'est un assassinat. Et le coupable, cette femme si douce va l'écraser sans pitié.
Gérald Banidson ? Mais c'est le boulanger de Durham... Un garçon banal que rien ne distingue des autres, à part son regard triste, peut-être. Et le fait que certains soirs, il tue des jeunes femmes avec un bas Nylon.
Ces trois-là et tous les autres, nous pourrions les connaître. Parce que, bien souvent, les assassins sont parmi nous. Paisibles retraités ou jeunes femmes au regard clair, mères de famille dévouées ou employées sans histoires, ils se fondent doucement dans notre paysage quotidien.
Un jour pourtant, au terme d'une longue préméditation ou dans l'égarement d'un instant de folie, ils tuent. Et ces gens très ordinaires se métamorphosent soudain en terribles meurtriers.
John Irving traite ici du désir, du secret, de l'identité sexuelle. À moi seul bien des personnages est une histoire d'amour inassouvi - une histoire tourmentée, drôle et touchante - et une approche passionnée des sexualités différentes. Billy, le narrateur bisexuel, personnage principal du roman, raconte les aventures tragi-comiques qui marquent durant près d'un demi-siècle sa vie de "suspect sexuel", expression déjà employée par Irving en 1978, Le Monde Selon Garp, un roman qui fit date. Livre le plus politique de John Irving depuis L'Œuvre de Dieu, la part du Diable et Une Prière pour Owen,À moi seul bien des personnages est un hommage poignant aux ami(e)s et amant(e)s de Billy - personnages de théâtre défiant les catégories et les conventions. Enfin et surtout, À moi seul bien des personnages est la représentation intime et inoubliable de la solitude d'un homme bisexuel qui s'efforce de devenir "quelqu'un de bien". Irving nous enchante avec cette formidable chronique de la seconde moitié du vingtième siècle américain, du grand renfermement puritain face à la libération sexuelle et à la guerre du Viet Nam, sans oublier l'évocation de l'épidémie de sida et ses ravages ainsi que l'effarant silence des gouvernants (Reagan). Mais toujours de l'humour, beaucoup d'humour, arraché à la tristesse et la mélancolie.
Délaissant momentanément les urgences de nos maux contemporains qui forment son quotidien, le Dr Pelloux se penche ici sur de curieux patients : quasi morts, et tous illustres. Et si leur agonie en disait plus sur l'époque que l'époque elle-même ? Partant de cette intuition, Patrick Pelloux s'est lancé dans une recherche inédite, à la fois médicale et historique : retracer, au plus près de la vérité clinique et du contexte politico-socioculturel, les derniers moments de ces personnalités qui ont fait l'Histoire. Le résultat en est trente chroniques - de Jésus à Churchill dans l'ordre chronologique -, écrites d'une plume aussi précise qu'un bistouri (pour la vérité des faits), mais également pleine de verve, d'empathie et, souvent, d'humour, voire d'une pointe d'ironie. On y croise des rois, bien sûr (Charles IX, Henri III, Henri IV, Louis XIV...), des révolutionnaires (Danton, Robespierre), des résistants (Jean Moulin), des savants (Marie Curie), mais aussi des soldats (à Waterloo ou le 6 juin 1944), des écrivains (La Fontaine, Voltaire, Balzac, Zola...), des saltimbanques (Molière, Fréhel, Laurel et Hardy), et même un canard (Satunin) et un faux philosophe (devinez son nom) ! À l'image de son titre emprunté à Molière, un livre très sérieux mais qui ne se prend pas au sérieux, dans lequel on se promène au gré des époques, des thèmes, des personnages, avec le plaisir rare d'apprendre en s'amusant.
* Ma box Once upon a book
Gwendolyn est une lycéenne comme les autres. Bon d'accord, elle voit les fantômes dans les couloirs de son lycée, mais d'abord elle n'en voit qu'un, et puis personne n'est parfait. Pour le reste, c'est le grand ordinaire, avec des profs barbants, une mère exigeante, et des frères et soeurs casse-pieds...
Mais lorsqu'elle se retrouve soudain projetée au début du siècle dernier, Gwendolyn panique. Ca ne dure pas très longtemps, mais quand même!
Elle qui se croyait banale s'avère être marquée du sceau des veilleurs de temps. De ceux qui voyagent à travers les âges pour accomplir de mystérieuses missions.
De quoi sortir du train-train quotidien.....
Selon Alfred de Musset, "le seul vrai langage au monde est un baiser". Lui-même langage universel, le cinéma ajoute à cette puissance qui transcende les différences et les frontières. Tous ces baisers accumulés laissent une trace en nous, comme nos propres étreintes. Ils ont accompagné leur époque et nos émois. Loin d'être faux, les baisers de cinéma sont pour nous, spectateurs fascinés, plus vrais que les vrais, tant ils nous offrent des versions merveilleuses et exacerbées de nos émotions les plus intimes, de nos désirs les plus profonds. Les noms des plus grandes stars illuminent ici un générique idéal: Marilvn Monroe y côtoie Catherine Deneuve, Daniel Dav-Lewis y rejoint Humphrey Bogart et Leonardo DiCaprio ; Sophia Loren, Colin Firth, Simone Signoret, Robert De Niro ou Elizabeth Taylor et Sharon Stone s'y mêlent au fil de nos réminiscences.