Je ne saurai dire qui j'aime le plus du chat ou de la maîtresse. Du chat qui miaule et me hâte les caresses j'ai tous les soins d'un maître chien pour les fourrés où la bête se perd en frappant de la queue la joie et l'air autour de la proie palpitante. De la maîtresse je soupèse la voix et suis l'obligé de son cul matinal frappant à mon ventre pour que j'entre plus avant dans sa danse. Au chat je verse le lait. A la maîtresse je me donne à boire et roule au même pas et de l'un et de l'autre, jusqu'à tomber haletant au profond de leurs sommeils refermés.