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Jeanne d'Arc (d'après A. France)

Publié le 29 avril 2016 par Dubruel

Le siège d'Orléans chapitre 4/5

Le siège d'Orléans chapitre 4/5

Le 25 décembre, pour célébrer la Nativité de Notre-Seigneur, on fit trêve. Comme les deux peuples avaient même foi et même religion, ils cessaient d'être ennemis aux jours de fête et la courtoisie renaissait entre chevaliers des deux camps. Le capitaine anglais demanda au maréchal de Boussac de lui envoyer des ménétriers, avec leurs trompettes et leurs clairons, qui jouèrent gracieusement des Noëls aux anglais.

Mais sitôt la trêve expirée, les canons lancèrent avec vigueur boulets de pierre et de cuivre.

Le 30 décembre, commençait le siège d'Orléans. Mais la ville n'était cernée qu'à moitié. De petites compagnies de secours, envoyées par le roi, y sont rentrées à peu près comme elles voulaient.

En janvier 1429, les vivres et les munitions ne cessent d'arriver à Orléans

Le 3 :954 pourceaux et 400 moutons

Le 5 janvier, l'amiral de Culant arrive avec 500 hommes.

Le 10 : poudre et victuailles

Le 12 : 600 pourceaux

Le 24 : 600 têtes de gros bétail et 200 pourceaux

Le 31 : huit chevaux chargés d'huiles et de graisses

Le 8 février, plusieurs chevaliers et écuyers font leur entrée avec 1000 combattants très bien équipés. Ils sont suivis le lendemain par 320 soldats.

Lord Scales, William Pole et sir John Talbot qui conduisaient le siège depuis la mort de Salisbury s'apercevaient que des mois et des mois s'écouleraient avant que l'investissement fût complet. Des assauts mal préparés leur faisaient perdre quelques gens d'armes. Bientôt, ils manquèrent d'hommes et de chevaux.

Le 25 décembre, pour célébrer la Nativité de Notre-Seigneur, on fit trêve. Comme les deux peuples avaient même foi et même religion, ils cessaient d'être ennemis aux jours de fête et la courtoisie renaissait entre chevaliers des deux camps. Le capitaine anglais demanda au maréchal de Boussac de lui envoyer des ménétriers, avec leurs trompettes et leurs clairons, qui jouèrent gracieusement des Noëls aux anglais. Mais sitôt la trêve expirée, les canons lancèrent avec vigueur boulets de pierre et de cuivre. Le 30 décembre, commençait le siège d'Orléans. Mais la ville n'était cernée qu'à moitié. De petites compagnies de secours, envoyées par le roi, y sont rentrées à peu près comme elles voulaient. En janvier 1429, les vivres et les munitions ne cessent d'arriver à Orléans Le 3 :954 pourceaux et 400 moutons Le 5 janvier, l'amiral de Culant arrive avec 500 hommes. Le 10 : poudre et victuailles Le 12 : 600 pourceaux Le 24 : 600 têtes de gros bétail et 200 pourceaux Le 31 : huit chevaux chargés d'huiles et de graisses Le 8 février, plusieurs chevaliers et écuyers font leur entrée avec 1000 combattants très bien équipés. Ils sont suivis le lendemain par 320 soldats. Lord Scales, William Pole et sir John Talbot qui conduisaient le siège depuis la mort de Salisbury s'apercevaient que des mois et des mois s'écouleraient avant que l'investissement fût complet. Des assauts mal préparés leur faisaient perdre quelques gens d'armes. Bientôt, ils manquèrent d'hommes et de chevaux.

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