Alfa Romeo 4C Spider : délicieux caprice" /> Alfa Romeo 4C Spider : délicieux caprice" border="0" title="LIFESTYLE > Alfa Romeo 4C Spider : délicieux caprice" />
4C Spider de Alfa Romeo I ©C.Hunsicker (ace-team)
Alfa 4C avance à son rythme -environ 2 400 unités vendues chaque année dans le monde- avec sa carrosserie rouge de petit bolide. Il faut dire que sa ligne est réussie. Ses designers ont su conserver la robe du coupé, proposant un toit découvrable semi-rigide ancré en six points, qui se roule comme par magie dans un sac à l’arrière de l'auto, dans le coffre minuscule. Un sac "48h" rentre tout juste. Le "prix" de cette transformation se traduit par 45 kg supplémentaires (940 kg désormais) qui sont en renfort dans les montants du pare-brise en carbone, tout comme le châssis. Une rareté dans ce domaine, où seules Ferrari et Lamborghini le spécifient. La facture grimpe également de 10 000 € pour atteindre 73 000. Le prix d'une gourmandise, pour certains.3,99 m de long sur 1,18 m de haut et 1,86 m de large : pour taquiner du volant, il faut enjamber la poutre en carbone, se laisser tomber dans le siège baquet et trouver sa position de conduite. Les pieds sur le pédalier alu et les yeux sur le compteur central digital, l'excitation monte avant de porter loin le regard.240 ch, au galopLe moteur 1750 cm3 de 240 ch installé en position centrale arrière commence à ronronner. La boîte TCT enclenche les vitesses avec à chaque fois un petit coup de pied au cul dans un concert de décibels et délivrer plus de puissance sur les roues arrière. Dans un premier temps, il faut s’habituer à la direction directe sans assistance un peu flottante. Mais une fois pris ses marques, ça pousse et ça freine fort. Juste quelques chiffres : 4,5 s pour passer de 0 à 100 km/h, une vitesse maxi de 257 km/h et un ratio poids/puissance inférieur à 4 kg pour un cheval. Un vrai bolide. Capote en place, on perçoit des bruits d’air, même à basse vitesse. Une fois la capote enlevée, vitres remontées, peu de remous. Il n’en va pas de même vitres rentrées. Qu’importe : cheveux au vent, on file avec bonheur sur le bitume de campagne pour avaler les virages d’une route sinueuse. 4 C Spider adore aussi et surtout la piste. Là, on s’en donne à cœur joie. Un "no limit" à la conduite ESP qui laisse la voiture dériver en mode Dynamic du DNA (réponse du moteur, contrôle de stabilité et direction assistée). En jouant de la boîte, de l’accélérateur et des freins, la voiture s'assoit. Un vrai jouet pour enfant gâté. Même si on peut lui reprocher une finition intérieure spartiate, un habitacle bruyant, un klaxon pas du tout à la hauteur de sa sportivité pour un prix un peu délirant, il faut l’essayer. A son volant, on (re)découvre le plaisir de conduire une jolie bagnole sportive qui procure de sensuelles sensations. FG