Le rituel de l’ombre de Giacometti et Ravenne

⭐ Le rituel de l’ombre de Giacometti et Ravenne

Poche: 544 pages
Editeur : Pocket (15 septembre 2011)
Collection : Pocket thriller
Langue : Français
ISBN-10: 226621294X
ISBN-13: 978-2266212946
Prix éditeur : 7€80
Disponible sur liseuse : oui

Son résumé:

Rome. Une archiviste du Grand Orient est assassinée lors d’une soirée à l’ambassade de France, suivant un rituel qui évoque la mort d’Hiram, fondateur légendaire de la franc-maçonnerie. À Jérusalem, un archéologue en possession d’une énigmatique pierre gravée subit un sort similaire.
Le commissaire Antoine Marcas, maître maçon, et son équipière, Jade Zewinski, se trouvent confrontés aux tueurs d’une confrérie nazie, la société Thulé, adversaire ancestrale de la maçonnerie.

Mon avis:

Une enquête, de l’ésotérisme et de l’histoire, Le rituel de l’ombre avait tout pour me séduire.

Tout commence en 1945 alors que l’armée nazie est en pleine déconfiture. Des documents secrets appartenant à une mystérieuse société sont dérobés pendant une tentative avortée de fuite de quelques officiers allemands dûment choisis pour conduire les papiers en lieu sûr. De nos jours, deux corps sont retrouvés à Rome et à Jérusalem, tués avec un modus operandi connu de la Franc-maçonnerie. Le commissaire Antoine Marcas, franc-maçon, et Jade Zewinki vont devoir collaborer pour élucider ces meurtres liés aux deux sociétés secrètes et ennemies que sont la Franc-maçonnerie et la société nazie Thulé. Rien de simple, car comme tout bon duo antagonistes, les deux enquêteurs vont avoir du mal à concilier leurs conceptions très opposées au sujet de la Franc-maçonnerie.

Le premier atout de ce roman est qu’il est très riche et dense en explications. Ecrit par un franc-maçon, soucieux de montrer la confrérie sous un jour moins sectaire et opaque et par un ancien journaliste, Le rituel de l’ombre est une vraie mine d’informations pour qui est, comme moi, totalement néophyte en la matière. Sans rentrer dans des considérations obscures, les deux auteurs sont parvenus à rendre très clairs et réalistes les différents rituels de la fraternité et quelques détails importants de son histoire. C’est extrêmement intéressant, même si parfois, le côté irréprochable et incorruptible d’Antoine Marcas me donnait l’impression d’une brochure publicitaire pour la réhabilitation de la confrérie. Mais peut-être avais-je avant de lire ce roman beaucoup trop d’a priori la concernant.

On peut déplorer également quelques passages un peu longs qui, certes, sont destinés à présenter l’histoire et la personnalité des nombreux personnages, mais qui parfois s’éternisent à mon sens sans apporter grand chose à l’intrigue (les envies sexuelles des uns et des autres ne sont pas capitales, surtout que la plupart du temps on parle beaucoup pour… rien au final).

Autre point appréciable de ce thriller est qu’il ne se contente pas de présenter les deux héros, mais également les ennemis et leur histoire en empruntant leurs points de vue.  Même si les personnages en question ne sont pas des enfants de chœur, j’ai trouvé les chapitres les concernant très instructifs, car ils présentaient une vision totalement différente des événements. 

En effet, en plus d’une découverte des sociétés secrètes, le roman est également un miroir politique de notre monde contemporain et ne fait pas l’impasse sur la montée des extrêmes, des haines envers les communautés étrangères, entre Arabes et Juifs… Le tout offre au roman un côté très réaliste qui nous pousse à vouloir connaître le fin mot de cette intrigue. Le style simple, presque journalistique, contribue à rendre la lecture fluide et captivante.

En définitive, même si je n’ai pas adhéré à certains points, j’ai passé un très bon moment de lecture. Le rituel de l’ombre est un bon thriller qui sait captiver son lecteur.

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⭐ Le rituel de l’ombre de Giacometti et Ravenne

Poche: 544 pages
Editeur : Pocket (15 septembre 2011)
Collection : Pocket thriller
Langue : Français
ISBN-10: 226621294X
ISBN-13: 978-2266212946
Prix éditeur : 7€80
Disponible sur liseuse : oui

Son résumé:

Rome. Une archiviste du Grand Orient est assassinée lors d’une soirée à l’ambassade de France, suivant un rituel qui évoque la mort d’Hiram, fondateur légendaire de la franc-maçonnerie. À Jérusalem, un archéologue en possession d’une énigmatique pierre gravée subit un sort similaire.
Le commissaire Antoine Marcas, maître maçon, et son équipière, Jade Zewinski, se trouvent confrontés aux tueurs d’une confrérie nazie, la société Thulé, adversaire ancestrale de la maçonnerie.

Mon avis:

Une enquête, de l’ésotérisme et de l’histoire, Le rituel de l’ombre avait tout pour me séduire.

Tout commence en 1945 alors que l’armée nazie est en pleine déconfiture. Des documents secrets appartenant à une mystérieuse société sont dérobés pendant une tentative avortée de fuite de quelques officiers allemands dûment choisis pour conduire les papiers en lieu sûr. De nos jours, deux corps sont retrouvés à Rome et à Jérusalem, tués avec un modus operandi connu de la Franc-maçonnerie. Le commissaire Antoine Marcas, franc-maçon, et Jade Zewinki vont devoir collaborer pour élucider ces meurtres liés aux deux sociétés secrètes et ennemies que sont la Franc-maçonnerie et la société nazie Thulé. Rien de simple, car comme tout bon duo antagonistes, les deux enquêteurs vont avoir du mal à concilier leurs conceptions très opposées au sujet de la Franc-maçonnerie.

Le premier atout de ce roman est qu’il est très riche et dense en explications. Ecrit par un franc-maçon, soucieux de montrer la confrérie sous un jour moins sectaire et opaque et par un ancien journaliste, Le rituel de l’ombre est une vraie mine d’informations pour qui est, comme moi, totalement néophyte en la matière. Sans rentrer dans des considérations obscures, les deux auteurs sont parvenus à rendre très clairs et réalistes les différents rituels de la fraternité et quelques détails importants de son histoire. C’est extrêmement intéressant, même si parfois, le côté irréprochable et incorruptible d’Antoine Marcas me donnait l’impression d’une brochure publicitaire pour la réhabilitation de la confrérie. Mais peut-être avais-je avant de lire ce roman beaucoup trop d’a priori la concernant.

On peut déplorer également quelques passages un peu longs qui, certes, sont destinés à présenter l’histoire et la personnalité des nombreux personnages, mais qui parfois s’éternisent à mon sens sans apporter grand chose à l’intrigue (les envies sexuelles des uns et des autres ne sont pas capitales, surtout que la plupart du temps on parle beaucoup pour… rien au final).

Autre point appréciable de ce thriller est qu’il ne se contente pas de présenter les deux héros, mais également les ennemis et leur histoire en empruntant leurs points de vue.  Même si les personnages en question ne sont pas des enfants de chœur, j’ai trouvé les chapitres les concernant très instructifs, car ils présentaient une vision totalement différente des événements. 

En effet, en plus d’une découverte des sociétés secrètes, le roman est également un miroir politique de notre monde contemporain et ne fait pas l’impasse sur la montée des extrêmes, des haines envers les communautés étrangères, entre Arabes et Juifs… Le tout offre au roman un côté très réaliste qui nous pousse à vouloir connaître le fin mot de cette intrigue. Le style simple, presque journalistique, contribue à rendre la lecture fluide et captivante.