Oui, le storytelling, c’est important pour les startups. Je le dis, je le répète.
Et ce n’est pas de l’importance de raconter l’histoire des origines de la start-up dont il s’agit. Même si cette histoire est drôle, que votre entreprise soit née dans un garage ou dans le grenier de votre grand-mère, peu importe. Et le fait que votre grand-père exerçait déjà l’ancêtre du métier que vous créez aujourd’hui avec votre start-up n’est pas plus intéressant. Cela fait joli dans les journaux, et encore, mais pour les clients et les financeurs, c’est du blabla.
Non, il y a mieux à raconter dans un storytelling de start-up :
4 histoires méritent le détour.
1. L’histoire de David qui bat Goliath. Un classique. Le pauvre entrepreneur solitaire (poor lonesome cow-boy…) parvient à damer le pion à la grosse entreprise et toute son organisation, sa puissance et sa gloire (amour, gloire et beauté… pour rester dans le registre de la télévision). Les Américains adorent ce genre d’histoires, qui les inspirent. En France, nous avons beaucoup moins ce rapport à l’entreprenariat, mais l’histoire est tout de même efficace.
2. L’entrepreneur se prend une gifle mais se relève. Il y a un peu de résilience dans cette histoire. On se souvient de Steve Jobs, c’est une partie de son histoire. Il y a aussi de la persévérance dans ce genre d’histoire, et c’est ce qui donne, aux yeux des financeurs, une assurance d’endurance, et aux yeux des clients, la crédibilité de celui à qui tout n’est pas tombé tout cuit dans la besace.
3. Malgré des échecs répétés, l’entrepreneur n’abandonne pas. Encore plus de résilience ici. Et aussi de l’honnêteté : masquer des échecs répétés avec une histoire bien enrobée ou à l’inverse bancale, ça se sent, se voit (il y a aura au minimum un concurrent pour lâcher l’info…). Vous connaissez Dyson ? En 15 ans, il a créé plus de 5000 prototypes, avant de réussir à créer un aspirateur commercialisable ! Mais tout comme Edison avant lui pour l’invention de l’ampoule électrique, chaque échec l’a rapproché du succès.
4. L’entrepreneur qui réussit par accident. Un très bon storytelling également. Drôle, qui provoque l’admiration tout de même. On peut trouver la clé du succès par hasard, mais encore faut-il tourner la clé pour que la porte s’ouvre. Il y a aussi, ici, de la sérendipité.
Voilà, vous êtes une start-up ? C’est à vous !