Le weekend du 16-17 avril, nous avons eu la chance de participer au Château perché festival. Un voyage hors du temps qui nous marquera pour un bon moment…
« Le Château Perché Festival c’est l’ambiance et la philosophie d’une rave d’avant la bulle internet combinée à la classe d’Henri IV. De l’art coloré, des beats épurés et des rencontres uniques dans un cadre majestueux. »
Et c’est une belle promesse qui a été grandement honorée par les organisateurs.
Arrivés à la gare de Vichy, c’est justement un groupe de perchés que nous rencontrons. Ils sont chauds, ils sont joyeux et remplis d’amour. Nous les surnommerons les « Joyeux ». Nous restons ensemble, prenons la navette entre copains pour arriver dans les environs de ce superbe château, le beau temps est encore au rendez vous. Le soleil nous surprend par sa chaleur, les premières tentes sont installées.
On peut voir dans le coin camping, une installation nommée le « Camp Everest », quelques tentes et une dizaine de drapeaux (Brésil, Maroc, France, Chine…), un camp à l’image de ce festival donc, celle de la diversité.
Après avoir posé nos affaires dans les tentes, bu quelques verres, nous nous dirigeons vers l’entrée du festival. Et quel surprenant bonheur que d’être accueilli par des jeunes filles de 6 et 8 ans déguisées en fée qui vous jettent des paillettes en vous souhaitant la bienvenue !
Le ton est donné.
Nous arrivons dans l’immense Cour d’Honneur entourée par un château imposant avec ses courtines, ses tours et ses remparts. Normal quoi.
À l’extérieur, la musique est assurée par la joyeuse équipe du Camion Bazar. Sur la droite et à gauche de l’entrée principale, nous apercevons un garage réaménagé en marché ambulant avec des chemises, des k-ways, une sorte de tabac (sans les clopes) mais avec toutes les feuilles dont vous avez besoin. En bref : toutes les choses indispensables au bien être d’un festivalier mais qu’on oublie A CHAQUE FOIS.
Nous partageons un moment simple de pur plaisir rien qu’en se sentant connectés à ce si bel espace coloré, décoré et « farfelué » par les organisateurs. Les déguisements des participants font la différence et nous en sommes encore juste au début des festivités.
Un monde bien coloré, même en noir et blanc :
© Leonard Condemine
La première scène que nous découvrons est celle de La Grange, d’une beauté envoûtante, oscillant entre underground champêtre et univers spatial. Dans cette pièce, on a simplement l’impression d’être en voyage pour toucher la lune. Au dessus de nos têtes se trouve la planète Jupilune (Jupiter + la Lune, ouioui). Une scénographie originale, avec le DJ mixant dans un cadre de télévision et, bien sûr, un petit chat chinois dans un coin qui nous fait coucou 😉
Télé & Chat Chinois © Leonard Condemin
En face de La Grange, il y a plusieurs petites pièces, l’une mène à l’Escape « game », une autre vers une chambre où l’on peut se caler pour regarder un film. La meilleure salle, pour nous, étant celle du bien-être et de la réflexologie. On y entre pour boire un energy drink naturel au gingembre, au poivre noir et à l’acerola. On y pioche une citation pour avoir un petit instant méditation, — nous sommes tombés sur « Je veux devenir tout ce que je peux être »— et on échange avec la super Laura du stand sur notre bien-être.
Nous nous mettons ensuite en direction du château (qui se trouve en face de nous) en traversant la grande cour. Mais nous prenons encore un peu notre temps, comme pour laisser le suspense se prolonger. Ainsi, un peu plus loin à droite du château, se trouve un superbe espace vert, avec de quoi se restaurer et prendre une pause si besoin est. En nous baladant, nous apercevons le « Food Market », et décidons de nous y rendre. Nous avons la surprise et le plaisir d’échanger avec une maman… Oui oui une maman, celle d’un organisateur. Nous échangeons avec elle et nous apprenons que tous les parents des organisateurs sont présents pour soutenir leurs enfants et les aider dans leur projet. Elle s’appelle Sylvie, elle est pleine d’énergie, heureuse d’être ici. Elle était aussi présente l’année dernière, elle a une pêche d’enfer et elle mettait à l’amende les papas qui ne tenaient pas les 24 heures l’année dernière, nous raconte-t-elle avec fierté.
Dans ce food market, on peut se délecter de pas mal de choses, entre autres des pains bagnats maison et des truffades… Mmhhh la truffaaade (une spécialité auvergnate que nous ne connaissions pas, comme la tartiflette mais avec un formage d’Auvergne. Nous n’avons d’ailleurs pas pu nous empêcher d’en manger une dans la nuit).
Le Château Perché Festival est avant tout une association familiale de « bienfêteurs » de tous les âges animée par le plaisir de donner du plaisir.
Nous faisons ensuite la rencontre de Katy et Samy, Directrice Artistique et organisateur du festival. Katy est souriante, accueillante et déguisée en fée bleue – mais concentrée dans son boulot. Samy est plus sobre mais tout aussi sympathique. Ils sont jeunes, ils sont beaux et sont en train d’écrire une belle histoire. L’union de ce merveilleux couple franco-berlinois est à l’origine du festival, et quelle alchimie ! Nous échangeons et reprenons le fil de notre découverte.
Petite halte désaltérante et découverte de l’excellente « cherry beer » naturelle (de la bière, des fruits rouges et du sucre) dont la douceur sucrée nous a rendu accroc.
Petit godet à la main, nous sommes fin prêts à entrer enfin dans l’enceinte du château ! L’attente a assez duré nom d’une pipe !
Nous rentrons d’abord dans la salle du Corridor, ornée de sculptures, réalisées par un artiste plasticien. Cette salle qui prend la forme d’un long couloir sera à la tombée de la Nuit, celle d’une techno envoûtante sublimée par un superbe travail de VJ.
Nous continuons notre exploration dans le château, les escaliers sont en colimaçon, en pierre de taille. Authentique.
Nous arrivons au 1er étage, sur notre droite se trouve la scène de la Terrasse, une salle d’une capacité de 300 personnes avec accolée la superbe terrasse du château pour aller prendre l’air.
Plus tard dans cette même pièce, nous vivrons un moment musicalement magique grâce à un live épique du DJ et violoniste Roberto Savaggio, restez patients ! Sur ce balcon et avec cette vue, on se croirait presque au Château de Versailles, en pleine campagne avec son jardin verdoyant et un horizon sublime qui se dessine au loin…
Nous sommes complètement immergés dans l’après-midi et l’heure est à la musique, comme aux activités diverses et variées. Et hop une petite vue des fenêtres à travers lesquelles apparaissent la grande cour et ses festivaliers ! Beau, n’est ce pas ?
Sur le flanc droit se trouve des portes derrière lesquelles se passent des étrangetés…
La 1ère est celle d’un mythe, un réel mystère pour les spectateurs. Deux écriteaux en anglais indiquent « Laissez moi être l’objet de tous vos désirs » et « Si vous voyez la porte ouverte, entrez SEUL et fermez la porte. » Curieux, n’est ce pas ? C’est grâce à ce mystère que la queue est devenue interminable… Une œuvre pensée par l’artiste Cobragianni Cobra ! Nous pourrions vous dire ce qui se trouvait derrière mais nous ne voudrions pas vous spoiler. Alors nous gardons le secret de cette installation bien pour nous.
La salle derrière l’autre porte était dans un autre genre dédiée à un Magic Show réalisé par un jeune magicien de talent nommé Nico Donner. Le petit plus de ce berlinois à la jolie dextérité était le workshop prévu après le show afin d’initier ceux qui le voulaient aux bases de la magie. En plus du show, tout le monde pouvait repartir avec un petit tour de magie à faire pour épater la galerie pendant l’événement et au-delà.
L’excursion continue. Nous montons de petits escaliers, toujours au même étage et sur notre gauche nous entrons dans une grande chambre avec quatre stands tatoueurs. Trois sont occupés à tatouer de très belles pièces, certaines sur le mollet, d’autres sur le dos. Ils avaient pris rendez vous avant de venir. Un tatoueur avait décidé de laisser son agenda vide pour laisser place à la surprise et à la spontanéité des participants.
Nous redescendons ces petits escaliers pour passer au 2ème étage direction le Nord du Château, où l’on peut échanger, se poser et fumer une petite clope sur un autre balcon avec vue sur ce petit village auvergnat de Busset.
Rappelez-vous de cette partie Nord, le lendemain elle nous mènera vers de grandes découvertes.
Nous rencontrons trois organisateurs, toujours d’une gentillesse à vous rendre heureux d’être ici. Ceux-ci prennent une pause, nous les reverrons plus tard autour du Camion Bazar pour un super moment de partage autour de la danse et du groove. Nous arrivons enfin dans la sublime chambre d’Henri IV, oui oui l’ancien roi qui a sûrement dû se retourner dans sa tombe en voyant toutes les folies festives qui se sont déroulées dans cette pièce ET dans son lit. Nous n’avons pas pu nous empêcher de remarquer la taille d’un tiroir absolument massif, à peu près de 7m de long, des meubles comme on en fait plus (selon nos compétences en ébénisterie…).
Retour à la Cour d’Honneur, la pluie se met à nous saluer en douceur. En face de nous l’entrée où les petites princesses nous pailletaient. A droite la Grange à l’ambiance underground que nous évoquions tout à l’heure, se trouve une autre entrée, où nous décidons de nous engouffrer à l’écart de la pluie. Nous avançons pas à pas vers une techno vibrante, qui nous prend aussitôt aux tripes. Nous sommes désormais dans la salle de l’Orangerie. On est alors comme dans une teuf techno industrielle loin de la vie de château avec ses blocs de béton imposants et fiers soutient de ce plafond de 10 mètres. Une salle qui en impose !
Nous nous approchons près des djs à l’énergie débordante, on sent qu’ils s’éclatent vraiment. Des amis à eux, clermontois, nous apprendrons qu’ils sont du club 1o1 de Clermont. Ils s’appellent S.Y.R.O.B et Dj Lyric et ils envoient. Au dessus de leur tête, une imposante tête de dragon en métal avec un cou que nous suivons des yeux pour découvrir un corps et des ailes d’une qualité artistique impressionnante. Chaque espace de ce festival est une histoire qui se lit au fur et à mesure qu’on les découvre ! Quelle joie !
En quête de sonorités plus groovy et funky, nous allons fidèlement faire un tour autour du Camion Bazar. La pluie ne salue plus mais fait désormais partie du festival. Elle tombe à grosse gouttes mais est accueillie comme un joyeux fardeau. Quel bonheur de voir la pluie faire ressortir la folie des festivaliers !
Parasols, k-ways, parapluies, une chose est à retenir pour ce festival, la pluie et la musique nous auront finalement transcendés. C’est ensuite l’heure de la pause fajitas, servie avec une petite sauce Curry pour seulement 3€ (oui nous aimons la bouffe !). De quoi refaire le plein d’énergie !
Nous sommes bientôt à la fin de notre pitance lorsque nous entendons la musique du Camion Bazar au loin. Qui nous appelle, nous remémore des souvenirs, nous y accourons donc sandwich à la main.. Et oui, parfois la musique est plus forte que tout ! C’est Nico 100 Coins derrière le booth et il nous balance le track ci-dessous. De loin comme de près, la foule danse à l’unisson, sourire aux lèvres, comblée de ce moment que nous sommes en train de partager, pluie battante mais au summum de la connivence… Il rend tout le monde heureux, mouillés et contents d’être là… Cette track est magique tout simplement, merci Nico !
Autour de nous, des pandas qui dansent, des écureuils volants, des loups, des bananes, des Pokémons ou encore un perroquet copié par un autre perroquet. Un petit bébé noir dans le rôle d’un parapluie lui même dans la peau d’une peluche bizarre… Nous partageons ce moment perché avec le groupe des « Joyeux » motivés et heureux comme jamais.
Quel dépaysement nous vivons ! Chaque seconde passée nous comble !
La nuit est maintenant bien tombée et la pluie toujours présente. Les festivaliers sont partagés entre danser sous la pluie ou aller s’abriter au chaud à l’intérieur… Mais l’envie de danser est trop forte, rien ne les arrête. Le Corridor est maintenant bondé, la techno nous enveloppe, la teuf peut commencer.
Entre ballades, rencontres et musique, nous n’avons pas le temps de nous ennuyer. Les personnes que nous rencontrons sont ouvertes, drôles et gentilles, l’ambiance est au partage et à la fête. Un garçon nommé Robin nous offre même un snickers de bon cœur ! Merci ! Miam ! En allant aux toilettes, surprise, une autre salle… La Secret Room dans une chambre d’un coin du Château, c’est groovy, on y bouge bien! A côté de cette Secret Room, nous faisons la connaissance de Marcel, berlinois, ami de Katy à qui on a donné la possibilité d’organiser un bar à shot. Marcel est super, il porte une Djelabah et avec lui, nous buvons des Berliner Luft (alcool de Berlin excellent, au goût rafraichissant de menthe, le Get27 berlinois !).
Marcel nous conseille d’aller sur la scène de la Terrasse, c’est un ami à lui qui joue. Allons voir ! Nous sommes au 1er étage et la fête bat son plein. Nous nous laissons emporter par une musique avec des vocales oscillant entre House de Détroit et House Berlinoise, l’artiste aux platines s’appelle Milad Muller et il a une énergie folle ! Son set juste ici !
Nous passons une bonne partie de la nuit sur la scène du Camion Bazar. Sans Romain Play, Benedetta, Nico 100 Coins et toute la troupe Bazar, ça n’aurait pas été la même histoire. Ils jouent et dansent contre vents et marées, entre vinyles, micro live et batterie électronique, un vrai bordel jouissif ! Une pure folie !
La Grange, la salle du voyage et de l’espace, nous a aussi fait vivre un moment musical épique. C’est aussi pour ça que nous avons adoré ce festival, à l’esprit légèrement berlinois 😉 Pour la possibilité de découvrir des petites perles qui vous transportent dans un autre monde, au détour de pérégrinations aléatoires. C’est là où se trouve toute la beauté de la musique et de la découverte. A ce sujet, nous avons rencontré Eench, DJ oeuvrant dans une techno bien féminine, élégante, remplie de loop qui arrivent à vous maintenir dans une bonne ambiance constante… En transe tout au long de son set, elle nous a transportés dans son univers, qui s’apparentait à une fusée en mousse et pourtant puissante où tout le monde était le bienvenu !
Le jour se lève sur la planète chéper, nous fumons une cigarette sur la terrasse. La vue est magnifique !
Nous échangeons, nous rigolons, nous apprenons de nouveaux mots et calembours de la région. Et oui, qui a dit qu’un festival n’était pas aussi de la Culture ? La Culture du plaisir et du partage ! Nous décidons avec nos nouvelles amies Caro et Léa, rencontrées ici, d’aller prendre un verre dans la partie Nord du Château au 2ème étage, celle qu’il fallait retenir. Toujours une cherry beer à la main, nous poussons une porte sombre, et c’est le début de notre expédition dans le Château d’Henri IV. Nous montons les étages avec des escaliers en colimaçon interminables. Dans ce lieu immense et en travaux, nous nous rendons compte de la chance que nous avons d’être ici. Après être monté, monté, monté encore une fois, nous arrivons sur le toit d’une tourelle, nous surplombons ce château haut perché avec cette vue hors du temps.
En bas, nous apercevons le Camion Bazar et ses danseurs, quelle énergie ! Nous profitons, prenons des photos, nous nous surprenons à jouer le rôle de Châtelain – toujours la tête sur nos épaules évidemment 😉
Nous repartons vers d’autres cieux pour découvrir l’hôtel annuel qui se trouve dans ce château, avec de nombreuses chambres toutes assez surprenantes par leur décoration et leur histoire. Nous étions en train d’écrire une histoire justement, la nôtre et celle du Château Perché Festival. Repartons donc vers la partie sud du château, sur la terrasse !
On arrive pour le dernier artiste de la Terrasse et c’est une chance, vu le closing qu’il nous a servi. Découverte de l’artiste dj et violoniste Roberto Savaggio pour un live aux sons organiques d’anthologie. La foule s’anime, il joue de son violon en plein milieu de la foule sur fond d’électro qui nous fait penser « je n’échangerais ce moment pour rien au monde ». Nous voyons la sécurité qui tente d’arrêter la musique car il est 13h00 passée et l’heure est bientôt à la clôture mais nous le ressentons, personne ne veut partir… On est putain de trop bien ici…
La musique se termine sur la terrasse, direction donc le Camion Bazar, dernier étendard musical du festival. Il est 14h passées, il faut profiter des derniers instants. Notre groupe préféré des « Joyeux » est parti pour attraper la navette de 13h et le train pour Paris de 14h. La super Laura du stand de réflexologie nous offre une bouteille d’energy drink naturelle car la route est encore longue pour arriver à Paris mais nous ne sommes pas encore partis.
Comblés d’avoir passé tous ces moments, nous donnons un petit coup de main de rien du tout à Samy, l’organisateur, pour l’aider à nettoyer. C’est notre manière à nous de remercier les orgas, qui ont fait un travail magnifique pour nous accueillir comme des rois & reines.
Le Château Perché Festival, à « l’ambiance et la philosophie d’une rave combiné à la classe d’Henri IV » ne nous aura donc pas vraiment déçus, vous vous en doutez !! Il nous aura même remplis de bonheur avec sa programmation musicale, sa bonne organisation et son staff trans-générationnel accueillants et passionnés, le tout dans un lieu aux mille surprises.
On oubliera pas également la créativité des festivaliers, leur gentillesse, et la qualité des artistes que l’on a vraiment pris plaisir à découvrir tout au long du festival.
Des festivals comme celui-ci où organisation, musique, public, et ambiance créent une osmose et une alchimie pareilles, on aimerait d’ailleurs en voir plus souvent. Ce fut un réel moment de dépaysement magique sans même avoir eu besoin du beau temps, que nous ne sommes pas prêts d’oublier de si tôt…
En attendant la prochaine édition sur 3 jours du mois d’août, oui oui, sur 3 jours (Event facebook ici)… Il ne nous reste plus que notre cœur chauffé de souvenirs et nos lèvres de sourires en repensant à cette pause de bonheur, de connexion humaine, dans nos petites vies qui nous font parfois oublier qu’il en faut peu, et en même temps beaucoup, pour être heureux.
Merci Château Perché ! Tu nous a bien perché 🙂
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Amine Zayani
Padawan Partnership chez LimonadierOptimiste hyperactif, je suis un amoureux de la fête libre, tolérante et ouverte à toute personne de bonne humeur qui font la teuf avec coeur. J'adore quand ça groove, quand c'est happy, quand ça se mélange et parfois quand ça tabasse mais toujours avec de l'idée.Mon cocktail préféré :
Un Vodka-Get avec plein de glaçons !
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