Ancien péquiste aujourd’hui devenu néo-conservateur
Nathalie Elgrably est une partisane pure et dure du néo-libéralisme sauvage. Richard Martineau quant à lui fait plus penser à une poule sans tête qu’à un journaliste. Mais par contre, tout les Martineau, Lagacé et Elgrably de ce monde sont des enfants d’écoles face à Jacques Brassard, l’ancien ministre péquiste devenu chroniqueur pour le journal Le Quotidien au Saguenay.
Auparavent dans un parti qui se prétend «social-démocrate», il est maintenant le défenseur le plus à droite du terrorisme et de l’exploitation des gouvernements occidentaux dans les pays du tiers-monde. Se décrivant lui-même comme un pro-Bush, il écrit régulièrement dans Le Quotidien des articles à saveur néo-conservatrice qui ont essentiellement pour thème la soi-disant menace de l’Islam en Occident, l’approbation de la guerre en Irak, le nucléaire iranien et j’en passe.
Dans un récent article, ce démagogue écrivait dans un article portant sur Barack Obama qu’il était de gauche, défaitiste et qu’il représentait une «menace» pour l’Occident. Non seulement Obama n’est pas de gauche (vous n’avez qu’à aller voir les propositions qu’il fait sur son site web) mais il se révèle même plus agressif que Bush lorsqu’il vient le temps de parler du conflit israélo-palestinien devant un puissant lobby sioniste. Donc, ne comptez pas sur le sénateur de l’Illinois pour changer la politique étrangère impérialiste des États-Unis… Il joue sur les clichés et vient raconter une série de mensonges que ce soit sur le moyen-orient ou encore sur le parti démocrate (qu’il dit être d’extrême gauche quand il est de centre-droit en réalité).
Dans cet article publié le 11 juin, il parle de la guerre en Irak, comme toujours. Possiblement le plus grand défenseur Québécois de cette vaste opération terroriste (ensuite vient l’Antagoniste, David Gagnon), il dit que ce sont les américains qui ont amenés la sécurité en Irak. Il serait bon de lui rappeller que les irakiens ne connaissaient pas ça les attentats suicides avant l’invasion américaine en 2003 et que cette baisse relative des attaques contre des civils est due à la trêve de la milice chiite de Moqtada al-Sadr et non au général David Patraeus.
Il fait également mention du fameux «programme nucléaire» iranien, arrêté depuis 2003 (confirmé par la CIA). Encore une fois, il se fait le mécène de la propagande de guerre, qui prône le bombardement de l’Iran. Même si ce programme était vraiment en marche comme ils le disent, les iraniens sont alliés des russes et des chinois, et si les américains, par volonté suicidaire, attaquaient l’Iran, ces deux pays répondraient sûrement par la force et nous nous retrouverions avec un conflit d’envergure mondiale ou sinon, à des barils de pétrole à 300$.
Brassard semble ici ne pas comprendre qu’il est devenu supporter d’un groupe de gens, particulièrement dangereux, qui oeuvrent pour le compte des entreprises multinationales et qui représentent le plus grand danger pour la paix dans le monde ! Quand je pense que certaines personnes puissent accorder du crédit face à de tels tarés !
Je t’en prie, prend ta retraite Brassard !
Pour voir l’article en question, il a été repris sur plusieurs blogues réactionnaires, mais je l’ai lu sur Majorité silencieuse. http://www.majoritesilencieuse.net/index.php?option=com_myblog&show=Et-si-Barack-Obama-etait-elu-president-.html&Itemid=60