Mon expérience au Gala Artis

Par Florence-Elyse Ouellette

Récemment, en raison de mon « exposure » sur YouTube, j’ai eu l’honneur et le privilège d’être invitée au Gala Artis et de défiler sur le plus gros tapis rouge du Québec. Même vingt-quatre heures après un des événements les plus chics et médiatisés auquel j’ai participé dans ma vie (et fort probablement le seul), je ne peux encore expliquer ce qui s’est réellement produit.

D’abord l’invitation m’apparaissait irréel. « Une invitation, moi, au Gala Artis… ben voyons donc ! » Je me suis probablement répété cette phrase chaque jour au cours du dernier mois. Puis quand j’ai su que non seulement j’allais y participer, j’allais aussi défiler sur le tapis rouge, chaque jour ensuite je me disais que quelqu’un allait me téléphoner en me disant « ben finalement ça ne marchera pas… pensais-tu vraiment que c’était possible ? ». Ben oui je le sais que les gens de la colonie artistique sont des humains comme vous et moi mais avec ce p’tit plus qui fait qu’ils sont reconnus dans la rue et qu’on « les aime dont » pour leur travail. Ce sont les gens du divertissement. On les écoute parce qu’on a envie de le faire et parce que c’est avec eux que l’on a envie de décrocher devant nos télés passer un bon moment.

En somme, la petite fille qui a grandi dans une rue à Noranda, ne pensait jamais un jour défiler avec nos artistes québécois adorés sur le tapis rouge. Je me sentais comme une « insider » et j’ai eu le plaisir de jaser avec certains d’entre eux, tel que Martin Matte, Julie Le Breton, Éric Bruneau, Anouk Meunier (oui j’ai jasé de sa sublime robe!) et Jean-Philippe Dion, tous très gentils et… humains.

Mon moment fort de la soirée : prendre un des autobus qui servait de navette entre la Place des Arts et l’endroit où se déroulait la fête de l’après-gala avec à son bord des gens comme Anne Dorval, Pierre Bruneau et sa gentille conjointe, les demi-finalistes de La Voix, Catherine-Anne Toupin, etc. Une banale petite promenade en autobus 😉

Image à la Une: MaTV