Le projet avance, étape après étape. Les deux dernières semaines étaient plutôt calme, entre gros achats, tourisme et essais. Voila maintenant qu’une date importante arrive : La montée en Baie-James, avec le
matériel et l’angoisse des oublis des derniers instants.
A quelques jours du grand départ, voici où nous en sommes :
Le matériel : Après les lits de camps achetés à Québec, nous avons fait quelques emplettes de retour à Montréal. L’achat le plus important est bien sur le GPS, indispensable à la cartographie du territoire. En complément, un conteneur pliant pour stocker l’eau et un contenant solide pour la farine et le riz. Enfin, un guide sur les mammifères du Québec, un guide de survie en forêt et un sur la flore québécoise viennent compléter les ouvrages qui nous aideront à comprendre l’environnement du projet. (Nous avions déjà investi dans un guide ornithologique et botanique).
La logistique : Nous tentons de nous organiser avec les derniers rendez-vous avant le départ. Radio Canada du nord du Québec s’est montré intéressé par le
projet et Julie a répondu en anglais à une série de questions. Les horaires de départ se précisent et nous devons gérer avec les imprévus et contraintes de chacun : le véhicule qui nous remonte sera assez chargé et il faut que ca aille pour tout le monde. Comme en plus, nous devons faire un arrêt en route pour récupérer le modem satellite et signer le forfait qui va bien, tout cela est assez compliqué à mettre en oeuvre. Mais tout se met en place, c’est le principal.
Le financement : Léa Nature nous apporte son soutien dans le cadre du programme 1% pour la planète. Les 500€ que nous allons recevoir de leur part apporte un souffle apprécié, dans cette période de grandes dépenses. Toutefois, nous sommes toujours en recherche de partenaires financiers pour porter ce projet au plus haut.
Les bidouilles : Afin de réaliser son étude sur la cartographie du territoire, Julie doit utiliser des cartes : marques, mesures, etc. Pour ne pas abîmer le lot
de cartes originales, opération photocopies, collage, scotchage et pas
mal de prises de tête !
Pour ma part, rien d’aussi long, mais je dois également préparer certains items utiles pour le plein-air, tels que les “oeufs de manise”, qui permettent d’allumer des feux dans les pires conditions.