Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains), candidate à la primaire de la droite pour 2017 I ©afp
La députée de l'Essonne a jugé que "les parlementaires ont bien vu la manœuvre de quelques-uns qui voudraient faire de la primaire un entre-soi et savent bien que nous avons collectivement intérêt à ce que la primaire soit ouverte. La primaire, ce sera une réussite s'il y a beaucoup de Français qui viennent voter", a déclaré la candidate en citant "4 millions" de votants. "Je pense qu'il y a dans ma famille politique des gens qui disent 'primaire ouverte' et qui rêvent "primaire fermée".Elle recueille des parrainagesNKM a assuré qu'elle était en train de recueillir les 20 parrainages de parlementaires requis pour la primaire, mais qu'elle ne souhaitait donner aucun nom. Les parlementaires "ne veulent se déclarer qu'à l'été" puisqu’il "il y a les investitures" aux législatives d'ici là. "Il y a des pressions". Pour concourir à la primaire organisée fin novembre, les candidats doivent obtenir avant septembre les parrainages de 2.500 adhérents LR et de 250 élus dont 20 parlementaires. Un livreLe 9 mars dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet a sorti un livre aux éditions Albin Michel. "C’est un livre très personnel, je parle de ma famille. Mais c’est aussi un livre sur mes idées, ma vision avec mes propositions". En "face à face" avec Clémentine Autain, conseillère régionale d'Ile-de-France, sur le plateau de BFM Politique, dimanche dernier cette dernière a pointé du doigt quelques passages de "Nous avons changé le monde" : "Dans votre livre, vous êtes révoltée contre une forme de stigmatisation des riches (…) Une page entière explique qu’il faut arrêter de dire du mal des riches". La candidate semblait embarrassée. JB-M