Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces. Dans la peau du vieux singe : Game of Thrones, une série qui à l'aube de sa sixième année sait judicieusement faire monter la sauce avant d'agrandir drastiquement sa nécrologie. Pour un premier épisode, il ne pouvait en être autrement.
Nous voilà donc devant 47 minutes de mise en place où l'on retrouve ceux que l'on avait laissé mal en point et qui sont toujours... mal en point. Surtout un mec qui ne savait rien si vous voyez de qui on parle. On passe d'un personnage à l'autre et l'on voit vite où cela va nous mener : du sang et des morts . Mais pas encore ou presque (juste le quota minimum pour Game of Thrones). Avec un peu de boobs à la fin, histoire de.
Mais à présenter aussi succinctement sa galerie, on ressent ce petit sentiment de se faire appâter vulgairement, comme s'il fallait absolument nous déballer la marchandise et prouver les 100 millions de budget par épisode. On se rassure quand même, avec Game of Thrones dimanche soir espoir.