Jean d’Artigues et le navigateur Marc Guillemot
Malade et handicapé, Jean d’Artigues continue les préparatifs de son exploit solidaire, Transat dans un fauteuil. Son projet ambitieux nourrit pour l’année 2016 notre réflexion managériale. Il nous a déjà permis d’aborder la délégation, puis l’agilité du leader et aujourd’hui la capacité du leader à s’entourer d’une équipe « booster ».
Une des tentations du leader est de se trouver prisonnier de sa vision initiale. En se croyant au-dessus de la mêlée, il peut passer à côté de quelque chose de majeur ou perdre pied avec la réalité. Aveuglé par son propre raisonnement, il risque de ne pas voir des choses évidentes. Sa hâte d’atteindre l’objectif peut lui faire refuser tout ce qui ressemble à un frein. Les atouts du leader se retournent alors contre lui et le projet est en danger.
Pour baliser le chemin tout au long du projet, il s’entoure de coéquipiers lucides, courageux et capables de convaincre. Ils savent lui résister, poser les bonnes questions, recueillir les bonnes infos, identifier rapidement les questions qui fâchent et soulever les problèmes pour éviter de faire fausse route.
Le leader s’interrogera régulièrement sur la qualité des gens dont il s’entoure : sont-ils de nature « booster » ou suiveur ?
Leader du projet "Transat dans un fauteuil", la force de Jean est sa capacité à identifier les divergences. Il intègre les apports divers, change de point de vue quand cela lui semble pertinent, prend ses décisions… et remercie les membres de son équipe qui savent lui résister pour aller plus loin !
Vous pouvez soutenir ce projet solidaire en faisant un don en cliquant sur Transat dans un fauteuil et faisant suivre ces informations au plus grand nombre.
Si vous ne voulez pas baisser les bras, écoutez les interviews de Jean d’Artigues sur RCF.
« Zéro sans solution » est une émission consacrée à l’exploration des ressorts de ceux qui osent. Car, autour de nous, il existe des personnes qui ne se résignent jamais, quels que soient leur sexe, leur âge, leur métier, leur milieu, leur formation, leur situation sociale, leur santé. Ce sont des « résistants » au pessimisme, à la fatalité, au malheur, au vide, à la passivité. Leur devise : « Zéro sans solution ». Mais comment font-ils ?