Un film de Juan Carlos Escadillo (2007 - Espagne, UK) avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner, Catherine McCormack, Imogen Poots, Mackintosh Muggleton
Bis repetita.
L'histoire : La Grande-Bretagne a été totalement dévastée par un virus, laissant pour seuls survivants les personnes infectées, qui sont mortes à leur tour, faute de chair humaine pour se sustenter. L'OTAN a débarqué, pour faire le ménage, installant les personnes saines qui avaient fui, dans une zone sous contrôle. C'est ainsi que Don, mis en quarantaine puis déclaré non porteur, retrouve ses enfants qui étaient en sécurité à l'étranger et viennent de rentrer. Sa femme, il l'a abandonnée un peu vite, alors qu'ils étaient attaqués par des monstroux. Ce qu'il se garde bien de révéler à ses mômes. Ces derniers décident d'échapper à la surveillance pour aller récupérer en périmètre interdit (pas bien vigilants, ces militaires...), dans leur ancienne maison, quelques affaires auxquelles ils tenaient... Ils y découvrent leur mère, toujours vivante...
Mon avis : Je suis naïve. Je m'attendais à ce que cette suite de 28 jours plus tard, soit aussi géniale que le premier épisode. Par ailleurs, je n'ai pas pensé qu'après avoir dévoré (c'est le cas de le dire...) toutes les saisons de The walking dead, j'étais devenue une spécialiste du zombie. Et comme les séries sont désormais (merci chers lecteurs de me l'avoir fait découvrir) bien plus inventives que le cinéma... ben ce film-là fut un pensum, plein d'incohérences ici et là.
Ce n'est pas que c'est mauvais, loin de là, et puis il y a mon cher Robert, mon strip-teaser préféré (The full monty), et aussi Rose Byrne, que j'aime beaucoup. Mais on reprend exactement le schéma habituel : apparition du virus, action, réaction, solution. Rien de nouveau, rien de créatif, que du déjà vu.
Etonnamment, les scénaristes avaient une petite idée : l'immunité (le fils et sa mère ont les yeux vairons, et semblent ne pas être sensibles au virus), mais elle est totalement survolée, comme un point de détail noyé (dans l'hémoglobine de synthèse)... On aurait pu s'en servir ! Au lieu de ça... le twist final, très prévisible, nous amène... spoiler.
Danny Boyle, qui était ici producteur, a annoncé qu'un troisième épisode serait dans les tuyaux. Espérons qu'il trouvera de meilleurs scénaristes...
La presse est bien plus indulgente que moi. Certains jugement même cette suite supérieure au prédécesseur. D'autres, beaucoup plus rares, trouvent comme moi que c'est du vu et revu. Libération conclut même "Bruyant et grotesque." Point barre. Les spectateurs sont eux plus partagés. 311.000 entrées en France, pas si mal, mais très loin des scores blockbusters, c'est clair. Ca n'a pas provoqué l'émeute.