Préambule : Pour celles et ceux qui se foutent royalement de ma très personnelle opération Ironman et qui viennent sur ce blog pour y découvrir d'autres sports, désolé de vous infliger ça mais très honnêtement, je n'ai pas grand-chose d'autre à l'esprit en ce moment... Promis, encore une grosse semaine et ça se calmera...
...........
Allez dans une semaine, ce sera fini. Si tout se passe comme prévu, avec mes camarades Meudonnais, nous aurons tous notre médaille de finisher autour du coup. Les femmes et copines (de ce côté je suis peinard...) pourront enfin souffler et espérer le retour d'une vie à peu près normale et pas essentiellement focalisée sur les entraînements. Qu'elles ne se fassent pas trop d'illusions, ça ne durera pas longtemps car pour certains Embrun et d'autres courses se profilent déjà...
Avec la réception du numéro du dossard (1464 pour moi), la concentration est encore monté d'un petit cran. Et évidemment, on commence à s'imaginer un peu différents scénarios. Alors évidemment, l'essentiel est de finir et surtout de prendre un max de plaisir. Mais autant être honnête, on se fait quelques calculs et estimations. Alors, plutôt que de dire "je veux juste finir" (ce qui est une évidence), autant assumer un objectif. Voilà le mien en partant du principe que les conditions seront bonnes (j'adore la chaleur) et que je n'aurai pas d'incidents de course style pépins mécaniques avec ce put... de vélo.
............................
La natation. A priori mon point le moins faible. Surtout en ce moment où j'ai de très bonnes sensations. J'ai pu tester à Troyes l'efficacité de prendre les bons pieds... Si l'occasion se présente à Nice, j'essaierai de refaire la même chose. Je devrai aussi faire gaffe à ne pas "m'endormir" comme ça m'arrive régulièrement en course quand je m'évade dans quelques pensées. Donc rester concentré et bien penser à la technique. Attention aussi au départ qui risque d'être une grosse boucherie avec 2700 pingouins sur la plage. Plus que le départ, c'est surtout le passage aux deux premières bouées, après 1000m et 1200m de course, qui risque d'être assez rock and roll...
Temps estimé natation : 1h5' < x < 1h15'
Pour le vélo, le stage d'avril qui nous a permis de repérer le parcours fut capital. Avec deux fois l'ascension du col de l'Ecre, la principale difficulté du parcours avec ses 21 kilomètres de grimpette, et la réalisation de la quasi totalité du tracé (y compris le coup de cul à 15% qui se passe "tout à gauche"), on sait désormais à quoi s'attendre. Et je suis assez serein, même si le moindre pont SNCF prend parfois pour moi des allures de col hors catégorie. Excepté trois kilomètres lorsque l'on tourne à droite à Châteauneuf, le reste se grimpe assez tranquillement. Suffit de prendre le bon rythme au départ et d'attendre que ça passe tout en se faisant plaisir à ramasser les morts, partis trop vite et à la peine dans la dernière partie un peu chiante entre le virage à gauche à l'entrée de Gourdon et le sommet du col. Idem pour la côte de Saint-Pons. Et puis, même si il y a près de 180 bornes au programme, à partir du 110e, ça ne fait plus que descendre ou d'être plat... Donc ça ira. Attention toutefois à ne pas se laisser piéger par la tentation de mettre trop de braquet dans les faux plats descendants, sous peine de faire chauffer les cuissots et de le payer par la suite sur le marathon.
Temps estimé vélo : 6h30 < x < 7 h 15
Le marathon. Attention danger. Ne surtout pas partir trop vite. Etant plutôt bien en course à pied depuis quelques semaines, je vais devoir veiller à ne pas partir à mon 12km/h de croisière mais plutôt à 10 - 10,5, sachant que de toute façon, la dernière (voire les deux dernières) des quatre boucles au programme risque de paraître plus longue que les autres... Avec la fatigue, les allers-retours sur la Promenade des Anglais risquent aussi d'être assez pénibles et lassants mentalement. Heureusement qu'avec 26 Meudonnais (il y a un forfait) sur le parcours, l'animation et les encouragements ne manqueront pas.
Temps estimé marathon : 4h15 < x < 5 heures
Si on ajoute à tout ça les transitions (on va dire 15' pour les deux en comptant large), cela nous amène donc à un temps total : 12 h 05' < x < 13 h 45'.
Je sais, la fourchette est assez large, mais sur une telle épreuve, tout peut arriver, les meilleures choses comme les plus mauvaises... Mais bon, on va dire que le 22, ce sera les meilleures :D
.....................................................................
Et voilà, saison terminée pour les Chouettes d'Issy-les-Moulineaux, club de foot au féminin où j'ai entraîné les gardiennes en début de saison et où j'ai officié deux saisons comme dirigeant. Ce dimanche, les Isséennes ont confirmé leur billet d'accession en D3 en remportant le match retour du barrage face à Mathay (8-1), les Championnes de France-Comté. Après le succès 9-1 à l'aller, le suspense était il est vrai très réduit. Bravo donc à ces demoiselles d'avoir rempli l'objectif de début de saison malgré de nombreuses blessures ayant touché l'équipe ces derniers mois (courage Islay, tu seras en pleine forme pour les barrages d'accession en ... D2 ;)). Si quelques comportements que je ne cautionne pas m'ont conduit à prendre mes distances et à changer l'ordre de mes priorités, je suis vraiment très heureux pour tout le club, mené dans un remarquable esprit par Corinne et Alain, toujours soucieux de TOUTES les équipes, de la A bien sûr mais aussi de la B de Sakho, de la C de Monsieur Mehdi, des 16 ans de Christophe, des 13 ans d'Eric et des mini-mini Chouettes. Bravo aussi à l'équipe B qui remporte la Coupe des Hauts-de-Seine en disposant en finale de Bagneux qui évolue pourtant un niveau au-dessus. En plaçant cette finale le même jour que les barrages, certains espéraient sans doute placer le club dans la difficulté. Raté... Les Chouettes ont montré toutes leurs ressources...
Bonne chance à vous toutes la saison prochaine en Division 3, en PH, en PL. N'oubliez pas que le seul mot d'ordre à ce niveau doit être : plaisir.
Un mot aussi pour Dominique, précieux dirigeant, toujours fidèle au poste et dont le dévouement mérite de grands remerciements (ne jamais oublier que sans les bénévoles, rien ne serait possible...).
Et puis bien sûr, une pensée bien plus personnelle pour Mel, ma précieuse amie qui m'a fait débarquer dans le nid des Chouettes il y a deux ans. Malgré tes blessures, bien plus sérieuses que tu n'as bien voulu le dire, et sans avoir pratiquement jamais joué de la saison à ton poste, tu as su trouver les ressources et jongler avec des emplois du temps surchargés et des transports compliqués pour retrouver ta place dans le groupe. Chapeau. Je suis fier d'être ton ami.
Vous pouvez découvrir toutes les filles et le staff sur ce lien ICI. Chaque demoiselle et chaque entraîneur (moi y compris) répond à un petit questionnaire assez sympa.
Un coup de gueule pour finir ce chapitre foot au féminin. Certaines personnes n'ont quand même honte de rien. La saison dernière principalement, mais aussi les précédentes, un dirigeant d'un certain club aujourd'hui enfin débarrassé de cet encombrant personnage, a multiplié les entourloupes... Après avoir été viré de son précédent club (hélas trop tard, le mal était fait), le voilà en train de faire son marché et hélas de retour aux "affaires" et prêt à sévir dans un nouveau cadre. Le tout avec le soutien affiché de quelques hauts dirigeants qui pourtant, en coulisses, n'hésitaient pas à le fustiger il y a seulement quelques mois (ah la politique...)... Grand orateur (il faut lui reconnaître ça), ce triste monsieur a le talent d'embobiner et surtout de manipuler tout le monde. Quand ils se rendent compte qu'ils ont été bernés, il est hélas trop tard... Alors voir cet individu le long de la main courante du stade des Chouettes lors des deux matches de barrage joués à domicile, faire le beau auprès des "personnalités" présentes avait juste quelque chose de choquant et d'abjecte.
..........................................................
ça y est la sélection olympique pour les épreuves de triathlon a été rendue. Le verdict est tombé. Frédéric Belaubre, triple champion d'Europe, Tony Moulai, son dauphin cette année et de plus en plus régulier au très haut niveau international depuis quelques mois, seront donc accompagnés de Laurent Vidal. Ce troisième billet a été le sujet de nombreuses discussions. On a tous notre avis et des âmes de sélectionneur. Le plus important étant de ne jamais considérer que ceux qui ne pensent pas comme vous n'ont rien compris et que, comme je le répète souvent, notre vérité n'est pas forcément la vérité...
Personnellement, dans un rendez-vous olympique où seule la médaille compte (médiatiquement finir quatrième ou vingt-cinquième revient exactement à la même chose), j'aurais plutôt opté pour la stratégie d'équipe consistant à tout faire péter pour que la meilleure chance tricolore, à savoir Fred, puisse prendre quelques secondes d'avance sur Gomez, le grand favori. Steph Poulat étant assuré de sortir de l'eau dans le top 5 et étant très bon rouleur, mon choix ce serait davantage porté sur lui, même s'il est incontestable que dans un scénario de course traditionnel (à savoir 40 mecs qui posent le vélo ensemble), Laurent Vidal finira mieux que Poulat. Mais voilà, le choix a été fait. Alors maintenant, il ne reste plus qu'à soutenir l'équipe de France sans retenue et lui souhaiter de nous offrir de belles émotions dans deux mois à Pékin.
..................................