Coup de froid sur la région parisienne après un début de soirée encore clément vendredi soir lors de la cérémonie célébrant la révolution des oeillets au Portugal j'ai décidé ce de peu sortir ce week-end et de le consacrer à l'écoute de musique - de la malienne et de l'algérienne de préférence - et à la peinture. Au calme et très serein pour décompresser d'une fin de semaine agitée. Cette commémoration de la révolution portugaise a été l'occasion de rappeler qu'aucun totalitarisme ou qu'aucune politique qui musèle un peuple ne peut échapper au réveil d'une peuple, d'une nation. C'est debout que ce peuple a forgé son destin depuis 1974.
C'est debout que nous devrions forger le notre et prendre conscience que la dérive libérale et son credo économique nous entraînent dans un chaos où aujourd'hui l'impensable retour de l'histoire odieuse du fascisme nous menace. Tel a été le sens de mon allocution au nom de la municipalité. La révolution de Lisbonne est un exemple tout comme la volonté du peuple grec et des Podemos espagnols nous invitent à réagir.