⭐ Shakespeare is dead… or not.
Heureusement Google est là. Là où ma culture n’est pas.
Aujourd’hui, l’homme mystérieux, le dramaturge mythique est à l’affiche.
On s’en fiche ?
Que nenni. A sa plume élégante, nous lui avons dérobé quelque titre en une respectueuse trahison.
Un songe, quelques étoiles en guise de veilleuses, une chaude saison,
Pour quelques chroniques pratiques, poétiques, critiques ou dithyrambiques et quelques Fais-moi mâles érotiques.
Sur cette scène virtuelle qui s’est emparée de ta pièce, on se retrouve, on se livre, on note, on fouille sous ton titre mythique.
Ici le livre est maître et à tes belles lettres, William, Songe d’une nuit d’été te rend un hommage solennel.
Homme mystérieux, mythe ou légende. Une vie écrite au conditionnel,
Une vie pleine d’illustres ouvrages, d’amants maudits, de rois honnis, tenaillés par la folie ou l’envie.
Une plume savante, envoûtante, qui colle la migraine à des élèves au bord de l’apoplexie.
Ignorant encore le mariage subtil du mot bien choisi et de la tragédie,
Froids aux élans du cœur et des passions amoureuses dont tes rimes généreuses sont les servantes aguerries.
Dans leurs têtes encore vertes, tu n’existes pas encore : le père oublié au profit des héritiers.
Des Baz Luhrmann, des Dove Attia et voilà ta paternité usurpée.
Je sais : ça craint, mais ne t’en fais pas :
Avec le temps, tes Roméo, Juliette, Othello, Titania, Obéron, Hamlet et ses spectres …
Tes « Oh Roméo, Roméo pourquoi es-tu Roméo ? » et tes « Etre ou ne pas être » retrouveront leur maître.
Nous, nous ne t’avons pas oublié.
Ne nous en veux pas pour le nom usurpé et si d’un Songe d’une nuit d’été, il ne reste plus que quelques illuminées,
Des mégères non apprivoisées, accros aux mots, aux histoires d’amour, de mort, de haine, de passions humaines que tu as toi-même magnifiées.
Alors s’il te plait, sois cool, ne nous attaque pas en justice.
On promet de faire ta pub, de glorifier ton nom et ton titre rêveur pour de nombreuses années encore et tout ça, Monsieur, gratis !
⭐ Shakespeare is dead… or not.
Heureusement Google est là. Là où ma culture n’est pas.
Aujourd’hui, l’homme mystérieux, le dramaturge mythique est à l’affiche.
On s’en fiche ?
Que nenni. A sa plume élégante, nous lui avons dérobé quelque titre en une respectueuse trahison.
Un songe, quelques étoiles en guise de veilleuses, une chaude saison,
Pour quelques chroniques pratiques, poétiques, critiques ou dithyrambiques et quelques Fais-moi mâles érotiques.
Sur cette scène virtuelle qui s’est emparée de ta pièce, on se retrouve, on se livre, on note, on fouille sous ton titre mythique.
Ici le livre est maître et à tes belles lettres, William, Songe d’une nuit d’été te rend un hommage solennel.
Homme mystérieux, mythe ou légende. Une vie écrite au conditionnel,
Une vie pleine d’illustres ouvrages, d’amants maudits, de rois honnis, tenaillés par la folie ou l’envie.
Une plume savante, envoûtante, qui colle la migraine à des élèves au bord de l’apoplexie.
Ignorant encore le mariage subtil du mot bien choisi et de la tragédie,
Froids aux élans du cœur et des passions amoureuses dont tes rimes généreuses sont les servantes aguerries.
Dans leurs têtes encore vertes, tu n’existes pas encore : le père oublié au profit des héritiers.
Des Baz Luhrmann, des Dove Attia et voilà ta paternité usurpée.
Je sais : ça craint, mais ne t’en fais pas :
Avec le temps, tes Roméo, Juliette, Othello, Titania, Obéron, Hamlet et ses spectres …
Tes « Oh Roméo, Roméo pourquoi es-tu Roméo ? » et tes « Etre ou ne pas être » retrouveront leur maître.
Nous, nous ne t’avons pas oublié.
Ne nous en veux pas pour le nom usurpé et si d’un Songe d’une nuit d’été, il ne reste plus que quelques illuminées,
Des mégères non apprivoisées, accros aux mots, aux histoires d’amour, de mort, de haine, de passions humaines que tu as toi-même magnifiées.
Alors s’il te plait, sois cool, ne nous attaque pas en justice.