Affiche de la CGT jugée "choquante", les syndicats de police révoltés I ©DR
Publiée le 16 avril par Info'com, la branche cégétiste des salariés de l'information et de la communication, l’affiche montre une matraque et un insigne de CRS, près d'une flaque de sang. Son titre : "La police doit protéger les citoyens et non les frapper". Pour le syndicat, "on ne compte pas les excès de la police qui veut mater les jeunes, qu'ils soient étudiants ou lycéens", en référence aux violences policières dénoncées par certains d'entre eux, dans le cadre de manifestations comme de la vie quotidienne. Ce visuel met "gravement en cause la police nationale", avait jugé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans une lettre ouverte au secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, dénonçant la "violence" d'une campagne "choquante". Le ministre, qui rappelle que plus de 18 000 policiers et gendarmes ont été blessés en 2015 et que huit ont perdu la vie, assure que les forces de l'ordre sont "soumises à un contrôle étroit et exigeant".Il appelle également à "protéger, plutôt que de chercher à détruire" le "lien de confiance entre la population" et les forces de sécurité.>>lire Quand François Hollande trouve un job aux petits oignons à l’ex-leader Cégétiste Thierry LepaonDeux syndicats d'officiers de police avaient déjà protesté contre cette affiche dans des communiqués séparés. Pour le SCSI-CFDT, majoritaire chez les officiers de police, c'est une "affiche de la honte". "C'est faire injure aux milliers de policiers et gendarmes blessés ou tués dans l'exercice de leur fonction", ajoutant se réserver le "droit de porter plainte". Synergie (second syndicat) a évoqué un "appel abject à la haine" et à la "violence" contre les forces de l'ordre. Il a demandé au ministère de l'Intérieur de "déposer plainte contre cette campagne calomnieuse".Les tensions entre manifestants et policiers ont toujours existé. Depuis le début du mouvement contre le projet de loi Travail, dans lequel les lycéens sont en première ligne, plusieurs incidents ont eu lieu dans des lycées d’Île-de-France, occasionnant des dizaines d'interpellations. Normal…
CGT, fossile communiste, fait tort à la République en termes de journées de travail perdues, d’entreprises cassées ou de réformes bloquées, s’efface progressivement de l’Histoire, faute de s’y adapter. Un dernier coup d’éclat avant les élections sans doute, un coup de poker nauséabond pour faire parler d’elle. Non, la CGT n’est plus le syndicat "révolutionnaire" comme certains l’ont rêvé. Monsieur Lepaon, capitaliste a ses heures, en sait quelque chose indiscutablement. JB-M