En déjeunant il y a quelques jours dans un restaurant chinois, une particularité importante du storytelling s’est rappelée à mon (bon) souvenir.
Le restaurant s’appelle “Panda chinois”, c’est le restaurant chinois tel qu’on en voit de plus en plus aujourd’hui : buffet géant dans un bâtiment d’allure industrielle. J’avais parlé de l’installation du restaurant à un ami il y a quelques mois, et il m’avait sorti une drôle d’histoire à cette occasion. Il m’avait dit que le restaurant tout juste ouvert avait été contrôlé par les services sanitaires et ces derniers avaient trouvé de la viande de chien dans la cuisine, servie bien entendu aux clients.
Etrange histoire… Je n’en avais jamais entendu parler. Quelques recherches sur le web ne donnent rien : aucune trace de cette information. Et puis finalement si : en reformulant ma recherche avec les mots clés “Panda” et “chinois”, je finis par tomber sur un article dans le quotidien régional… Sur le fait que les Chinois (de Chine) sont tellement fans des pandas qu’ils griment leurs chiens pour les faire ressembler à des pandas !
Et voilà. Voilà quoi ? L’histoire dominante développée par le restaurant Panda chinois est bien différente de celle-ci, positive, publicitaire, comme pour bien d’autres marques, avec leur communication officielle. Mais son caractère “dominant” n’existe que dans l’imaginaire des marques, car tous les storytelling dominants sont challengés par des contre-histoires, comme celle du chien-panda chinois.
Les histoires dominantes sont faibles. Elle sont dans l’incapacité de contrôler la communication autour de la marque.
Le storytelling, ce n’est pas parler, c’est écouter, intégrer, relier, surtout.