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Les 80 parlementaires (35 députés et 45 sénateurs) visés sont "les dignitaires" de l’Assemblée nationale et du Sénat, également appelés "superparlementaires". Il s'agit des présidents, vice-présidents, questeurs, présidents de groupe, présidents de commissions, rapporteurs généraux mais aussi secrétaires, qui ont droit à des bonus spéciaux. L'association explique que selon la loi, les parlementaires peuvent toucher deux indemnités pour un montant maximum de 6893,35 €, or "quatre-vingts parlementaires touchent une rallonge mensuelle défiscalisée pouvant aller jusqu’à 7057,55 €. Face à ce constat, l’Association interpelle les Présidents des deux Assemblées parlementaires pour faire cesser au plus vite le versement de ces indemnités spéciales et demander le remboursement des trop-perçus."
L'ADD demande également la fin de l'indemnité de résidence et celle de frais de mandat (IRFM). "Ce n'est même pas un vide juridique, elles sont illégales ! L’habitude fait qu’on accepte, que l’on fait comme-ci ou comme ça depuis des années. Mais l’habitude ne méconnaît-elle pas parfois le droit ?" FG