La méditation à portée de tous
A en juger par les nombreux articles parus dans la presse et dans les médias, la méditation suscite un intérêt croissant et un accueil enthousiaste auprès des gens, dûs notamment à ses effets profonds et indiscutables au point même que la science s'y intéresse.
Néanmoins, son image ascétique refrène encore et pose quelques questions.
Tout d'abord sa pratique a évolué !
Dans la méditation Centrale comme dans la pratique du Mindfulness, le côté monastique " ceinture noire troisième dan " du silence intérieur, obtenu grâce à un travail de purification spirituel ardu, n'a plus lieu d'être.
Tout le monde peut pratiquer, en toute simplicité, sans préparation particulière.
Durant les séances, d'aucuns imaginent l'horreur de rester assis en position du lotus en gérant leur ennui pendant une heure dans l'obligation punitive d'assumer cette tâche aux vertus déculpabilisantes.
Il n'en est rien, je vous rassure !
Nous sommes assis sur un shoggi ou un gros coussin, confortablement, quelques techniques simples de mon cru permettent d'entrer en soi-même profondément sans ennui, sans travail et le tout passe en un éclair.
De plus, les bienfaits ont cette fâcheuse audace d'apparaître rapidement...
Quand est-il du sacro-saint " vide ", sans aucune pensée, chéri et colporté comme la base de son établissement ?
Les pensées ne sont pas un problème, leur observation constitue même une source d'ouverture !
Quels en sont les bienfaits justement ?
Ils sont nombreux, anti-stress, découverte de soi, évolution en conscience, reconnaissance de soi, épanouissement etc...mais surtout l'écoute d'un véritable dialogue intérieur dans l'objectivité.
Et par rapport au Mindfulness, qu'en est-il ?
Ces deux pratiques sont comparables à quelques petites différences près.
Quelques explications s'imposent.
Au départ, je pratiquais la sophrologie, que je recommande également puis m'en suis écarté pour expérimenter en groupe une méditation très ouverte dont le fondement était l'observation intérieure sans jugement et en conscience.
Ce fut une révélation et un succès !
Je l'ai alors baptisée méditation Centrale pour des raisons évidentes ; c'était en 1993 alors que le Mindfulness restait encore confidentiel voire inexistant en tant que nom de pratique.
L'usage de la méditation et du développement de la conscience sont heureusement une possibilité pour tout un chacun en dehors de tout dogme ou label.
Ceci dit, ces disciplines sont proches et servent le même dessein.
Le Mindfulness tente d'obtenir une justification scientifique pour laquelle, un cadre un peu plus restrictif est posé ; en méditation centrale, seule le reconnaissance intérieure nous intéresse, sans autre limite que les nôtres.
On pourrait pour l'amusement, rapprocher la méditation Centrale de l'open source, du monde libre.
Pour de plus amples informations sur les groupes voir sur cette page.