Il existe des gens qui ne jouent jamais aux cartes, qui ne regardent pas de films, qui ne vont jamais faire un tour de bicyclette, qui ne sirotent pas un verre en terrasse. Non, ceux là préfèrent s’adonner à la kalepomentaneïnomineïologie. Ca peut se pratiquer en groupe ou en solo et, ouf, ce n’est pas réprimé par la morale.
Mais bon, il faut être un peu particulier quand même car lancer un « Chérie, je vais à mon club de kalepomentaneïnomineïologie » tous les jeudis à 15h15, ce n’est pas donné à tous le monde. Et puis là, le mec retrouve ses potes et tous se lancent dans un brainstorming (un remue-méninge si vous préférez) pas piqué des hannetons. Commence alors une joute verbale ponctuée d’oligoasthénotératospermie, d’hexakosioihexekontahexaphobie, de cyclopentanoperhydrophénanthrène et autre hyperprésidentialisation (je peux fournir de l’aspirine, contactez-moi sur la page facebook). Jusqu’à ce que l’un d’eux s’énerve et balance sa perruque au sol en assénant un hippopotomonstrosesquipédaliophobie qui mettra tout le monde K.O. !
Et croyez-le ou non, les mecs sont en train de faire de l’art, si, si ! Parce que, tenez-vous bien (à ce que vous pouvez), la kalepomentaneïnomineïologie, c’est l’art de donner des noms difficiles à mémoriser ! Et le mec se sera tellement trituré les circonvolutions cérébrales que la seule réponse qu’il sera capable de donner à sa femme qui le questionnera sur le déroulement de sa séance de retour au bercail sera « bof ! ».
Et je vous conseille de venir relire régulièrement cet article pour vérifier que vous ne faites pas encore Alzheimer.