70 ans c’est encore un peu jeune pour mourir, même pour un cow-boy qui doit constamment faire face aux nombreux dangers du Wild West. Pourtant, Matthieu Bonhomme, qui s’est vu confier le premier one-shot de cette nouvelle collection « Lucky Luke vu par… », intitule son album « L’homme qui tua Lucky Luke ». En voilà une drôle de manière de fêter l’anniversaire du héros de Morris !
Cette collection ne propose donc pas la suite des aventures du célèbre cow-boy qui tire plus vite que son ombre, mais invite plusieurs artistes à venir donner leur propre vision du personnage, le temps d’un album. Après son excellent « Texas Cowboys », l’auteur d’ « Esteban » renoue donc avec le western en s’attaquant au mythe du célèbre cow-boy solitaire.
Force est de constater que Matthieu Bonhomme rend un hommage particulièrement respectueux au personnage, notamment en utilisant d’autres protagonistes créés par Morris, tel que Laura Legs, mais également en plaçant la renommée du célèbre pistolero au centre du récit. Il ajoute néanmoins sa touche personnelle au personnage, notamment en dépeignant un héros légèrement plus sombre et moins solitaire que d’habitude, puisqu’il est aidé par un certain Doc Wednesday, dont le nom fait inévitablement penser à Doc Holliday, l’as de la gâchette célèbre pour sa participation à la fusillade d’O.K. Corral en compagnie de Wyatt Earp.
Si ce récit, qui se déroule dans une ville minière, est forcément riche en pépites (quoi que…), Matthieu Bonhomme livre une intrigue très classique et sans véritables surprises. Même le subterfuge qui se cache derrière cette scène où notre héros mord la poussière est finalement assez prévisible. De plus, les adversaires de Lucky Luke manquent quelque peu de charisme et ne laisseront donc pas un souvenir impérissable.
Et pourtant, malgré un scénario un peu trop convenu, cet hommage au personnage vaut assurément le détour. Déjà, rien qu’au niveau du graphisme, cet album est un véritable délice. De la couverture à la dégaine de Lucky Luke, le dessin est une totale réussite. De plus, Matthieu Bonhomme parvient à insuffler une certaine modernité à l’univers imaginé par Morris.
Un premier one-shot convainquant et je suis curieux de découvrir ce que Guillaume Bouzard réserve au personnage, dans un second one-shot prévu pour le mois de juin.
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