Hélas, ce n’est pas le cas ici. Après le démembrement du groupe à partir de 2012, et laissant seul aux manettes l’homme à tout faire qu’est Kele Okereke, Bloc Party offre un cinquième album absolument inclassable.
HYMNS n’est pas novateur comme l’était SILENT ALARM. Malgré une belle ballade (Exes), des bons titres comme ‘Differents Drugs’, ‘Virtues’ et ‘Into The Earth’, on hésite entre tiède et froid. L’impression que les efforts ne se concentrent que sur la voix, belle au demeurant, d’Okereke, est évidente.
Pourtant, lorsqu’on écoute l’album, on serait tenté d’apprécier (je n’ai pas dit aimer, soyons clairs sur ce point) si le nom de Bloc Party n’était pas apposé sur la pochette.
La nouveauté voulue et nettement assurée de refonder la base du groupe est sûrement une bonne idée mais tout le monde, y compris moi, s’attendait à beaucoup mieux de ce combo.
D’où la suggestion (drôle ? stupide ?) d’un copain m’ayant dit : "Pourquoi il n’a pas sorti ça avec « Kele Okereke & co », histoire de ne pas décevoir les fans ?" Pas bête !
Bref, vous l’aurez compris, l’écoute est sympathique, on passe un bon moment, mais il n’y a rien de révolutionnaire et cela sera encore un album qui atterrira dans le bac « écouté, bof, à ne pas ressortir avant la prochaine chronique du groupe pour Lords Of Rock ! ».
3 mars : Paris le Trianon
5 mars : Bruxelles Hôtel de la Madeleine
14 juillet : Benicassim, Espagne