La formation d'origine 100% féminine mais propulsée maintenant par Pierre à la batterie, me pousse à parler ici tout au féminin (allez les gars, c'est de bonne guerre!). Nous avons donc Lou au chant et à la guitare, et Madeleine à la basse. Au passage, Lou n'est pas vraiment une inconnue du monde rock. Elle est la nièce de Nicolas Sirkis. Oui, le chanteur d'Indochine.
Le groupe s'est tourné vers un rock garage, en anglais. Après avoir bien testé leurs compositions sur le public, les voici enfin au studio pour enregistrer leur tout premier album après presque 10 ans sur scène, nommé simplement TOYBLOID.
Les 12 chansons de cet album enthousiasmant vont droit au but : titres en forme de slogans, priorité aux guitares. Sans oublier la mélodie : impossible de ne pas danser sur des titres aussi accrocheurs que « Off the post » ou « If you dare », qui sont mes préférées. Les filles, elles balancent !
L'ensemble est très rythmé, à la limite du punk rock comme « My own Babylon » avec des sonorités identique à The Offspring. « Yeah yeah » se rapproche de ce que peuvent jouer les Plastiscines sur leur célèbre titre « Oh la la ». Puisque l’on est dans les comparaisons, on sent bien qu’elles se sont inspirées des célèbres groupes de rock féminins L7 et The Runaways. D’ailleurs, d’après leur biographie, on peut lire que Lou était une grande fan des L7.
Je ne vais pas citer tous les titres pour leur trouver ce qu’il ont de particulier. Dans cet album, il n’y a rien à jeter. Le tout s’écoute en boucle pour bien commencer la journée, hocher la tête en voiture dans les bouchons, ou simplement se motiver pour une tâche ingrate comme la ménage (stop les clichés sexistes, personne n’aime ça !). Vu l’ambiance dans cet album, on s’attend à s’éclater en concert ! Elles font quelques dates partout en France. Allez vérifier sur leur site pour aller vous défouler.