Êtes-vous du genre à tenir vos promesses à tout prix? Du genre à remuer mer et monde pour pouvoir dormir en paix parce que vous avez accompli ce que vous aviez promis? Au travail, à votre entourage, à vos enfants, à vous-même? Avouez qu'il y a une multitudes de promesses à tenir... et encore plus d'occasions de ne pas y arriver.
On fait grand cas des promesses, notamment celles qu'on fait à nos enfants. "Si tu ranges ta chambre, je te promets qu'on ira jouer au parc!". Sauf que la journée avance, les choses à faire s'accumulent, les nuages arrivent ou la visite débarque à l'improviste et les plans changent. Et c'est la crise! "Tu m'avais promiiiis!" On se calme, c'est juste une promesse (lire: pas un fait accompli). Les enfants sont les rois du chantage des promesses non tenues. D'un point de vue "éducatif" c'est pourtant une bonne occasion de leur
apprendre à vivre avec les changements d'horaire et de plans, un truc de
plus en plus difficile à faire accepter à nos enfants à l'horaire fixe
et rigide depuis la garderie.
Faire des promesses aux enfants est l'un des plus
grands pièges dans lequel tout parent finit par tomber. Pour acheter la paix, on promet... en sachant souvent qu'il faudra parfois faire des pieds et des mains pour y arriver (et lorsqu'on n'y arrive pas, on se sent nulle et coupable).
Je me suis déjà sentie coupable de ne pas avoir tenu promesse (souvent pour une peccadille, en plus!), puis j'ai fini par ne plus promettre. Désormais, "je fais de mon mieux dans les limites du possible", "on verra comment ça va s'organiser", "on ira quand ça adonnera" et "on verra bien ce qu'il va arriver". Moins de culpabilité, plus de spontanéité: voilà une belle promesse à se faire!