Magazine Société
Désirer changer la société tout en agissant selon les paradigmes que l'on conteste est la signature d'un échec. Et c'est cet échec qu'introduisent ceux qui ont chassé, molesté place de la République Alain Finkielkraut qui dans son émission Répliques invite souvent des gens avec qui il n'est pas d'accord et les laisse parler et développer leurs idées. Cet échec est un discrédit pour ceux qui animent les Nuits debout car la société nouvelle que je désire est celle d'abord de l'écoute - c'était l'objet de sa venue, puis du dialogue. Finkielkraut n'est pas un fasciste - le raccourci est employé par ceux qui ignorent le sens de ce mot - ils l'utilisent comme les petits bourgeois qui font leur révolution en décapotable à la sortie des usines... L'intention de réinventer le dialogue citoyen ce n'est pas l'insulte, l'opprobre, le refus du dialogue et le mépris de l'autre. Ils ont offert à la droite qui récuse la spontanéité et générosité creative de ce mouvement les moyens de l'isoler dans l'emprise d'un extrémisme, d'un sectarisme dont il est urgent de se défaire. En Espagne, à Madrid, cette attitude aurait été incomprise. Nous devons nous libérer de ces intolérants qui sont l'autre face mais aux effets identiques du vrai fascisme; le FN et bien prendre en question que l'ultra-gauche raciste et antisémite a pris le pouvoir place de la République. Comme toujours, les mouvements populaires sont vite manipulés puis récupérés par ceux qui veulent en faire des chevaux de Troie. Les casseurs, satellites de l'ultra-gauche, s'installent et vont mener à l'échec ce qui aurait pu être une expérience porteuse d'espoir.