On commence bien la semaine avec le Glamour du mois ! Un numéro rempli de bonnes idées mode, beauté, lifestyle, food, déco mais de chouettes initiatives pour permettre à la cause féministe de faire quelques pas supplémentaires vers l'égalité des sexes, sans tomber dans la lourdeur : un livre et un nouveau mot, qui ne devrait pas tarder à entrer dans le Larousse ;)
1. On commence avec la liste des "15 choses que doit avoir une femme selon Nora Hamzawi": toujours très drôle et fraîche (vous savez à quel point j'adore ses chroniques dans Grazia) : elle estime donc que les filles sont dans l'obligation d'avoir une névrose, une obsession, des Compeed, du vin rouge et "une meilleure version d'elle-même imaginaire" ;) 2. A l'affiche du Chasseur et la Reine des Glaces, le beau Chris Hemsworth se prête au jeu de l'interview : il explique qu'il a toujours aimé l'heroic fantasy et qu'il a toujours été le plus sensible des 3 garçons de sa fratrie, aimant beaucoup discuter avec sa maman par exemple. Il confesse aussi regretter parfois de ne pas s'être suffisamment lâché dans Hacker, étant trop impressionné par le réalisateur Michael Mann. Vous avez dit"perfection" ? Oui, mais rappelons que le bel australien est mariée à Elsa Pataky, avec laquelle il a trois enfants !
1. Si beaucoup de leurs compatriotes ont décidé de quitter Athènes, certains Grecs ont préféré y rester et y lancer leur projet : ce dossier met notamment en avant "le studio pluridisciplinaire d'architecture, de design et d'arts visuels" Diplomates, monté par le français Mathieu Prat, au coeur d'un immeuble "squelette", comme on appelle les bâtiments inachevés dans la capitale grecque. Il est loin d'être le seul et une foultitude d'ateliers, d'artisans, de créatifs se sont installés, attirant de plus en plus d'artistes internationaux, happés par cette énergie en pleine ébullition. Ce n'est pas toujours facile, il y a des hauts et des bas, mais tous s'y plaisent et voient Athènes comme le "nouveau Berlin". 2. Glamour s'est intéressé à la représentation des femmes-flics dans les séries télévisées : cela fait environ 30 ans que les actrices incarnent des policières sur le petit écran. Féministe, la télévision ? Opportuniste plutôt : les femmes étant celles qui regardent le plus de séries télévisées, il a fallu leur montrer des héroïnes qui les font rêver.On trouve deux types de policières ; les surdouées, pas maquillées et un peu taiseuses (surtout françaises) et les sexy au bon sens de la répartie (souvent américaines". Seulement en vrai, elles ne sont pas toujours si fortes en combat et en tir (en tout cas, pas dans les deux domaines) et il est vrai que leur empathie féminine est leur force...Polisse est le film qui les représentent le mieux selon les vraies policières qui témoignent ici.
1. Lumière sur le livre Sexpowerment, écrit par la journaliste Camille Emmanuelle ! Elle ambitionne ici de décortiquer tous les stéréotypes de la sexualité féminine, pour mieux les dézinguer, mais parle aussi de toutes les sexualités et prône donc une certaine liberté sexuelle, sans que l'on ne juge les pratiques de qui que ce soit, et surtout pas au nom de la prétendue "respectabilité" que la femme doit conserver. Elle voudrait également rappeler que la "réussite" sexuelle d'un couple ne dépend pas que des efforts de la femme pour plaire à son Jules. 2. La réalisatrice Lisa Azuelos vient de lancer un nouveau mot pour qualifier toutes les violences faites aux femmes : la gynophobie. Ce terme existe déjà pour désigner une peur de l'anatomie féminine mais peut aussi donner un coup de "frais" à la lutte contre la misogynie, mot devenu complètement galvaudé ; de même, les viols, insultes, harcèlements ne sont pas vraiment le fruit d'une "phobie", mais qu'importe. Il a au moins le mérite de remettre ce combat pour les femmes au coeur de l'actualité. Pour que "gynophobie" entre dans la dictionnaire, nous devons simplement l'utiliser en masse (500 000 fois dans l'année) !
1. Vous le savez sûrement déjà mais oui, la contrefaçon finance le terrorisme : l'argent issu de ce commerce leur permet d'acheter des armes. Ce qui explique pourquoi ce trafic est l'une des filiales de Daech, qui emploie un grand nombre de "combattants" pour écouler des copies (de vêtements, de cigarettes, de sacs, de parfums...) et ainsi récupérer les liquidités dont ils ont besoin. Et Daech n'est pas le seul groupe à se financer ainsi, les FARC et l'ETA y ont également eu recours. Pourtant la contrefaçon est très peu réprimée, notamment en France. Alors, à chacun de se responsabiliser et de ne pas céder ! 2. Enfin, la rubrique Travail & Cie décrypte le syndrôme d'imposture qui en touche plus d'une, nous explique ce que veut dire être "pro-actif", comment porter des vêtements de couleur peut booster notre carrière mais également comment éviter de plomber l'ambiance au bureau en critiquant, dans le dos, les collègues qu'on aime moins.
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