La piste de la graisse brune est probablement la voie de recherche la plus fréquentée et pour lutter contre l’adiposité et pour mieux contrôler la glycémie. Mais, pour la première fois, ces scientifiques parviennent à stimuler ce processus naturel chez des souris obèses génétiquement programmées pour prendre du poids. L’étude confirme également que l’altération de tissu adipeux brun (BAT : Brown Adipose Tissue) est un facteur majeur d’obésité mais qu’en stimulant la production de chaleur dans ce tissu adipeux, il est possible d’améliorer la gestion du poids et de la glycémie.
Ici, les chercheurs de l’Université Catholique de Louvain montrent que certaines déficiences cellulaires identifiées dans le tissu adipeux brun de nature à augmenter le risque d’obésité et de comorbidités, comme le diabète et l’hypertension artérielle. En tentant d’inverser ces anomalies sur un modèle de souris susceptible de développer un syndrome métabolique, les chercheurs identifient une altération de la thermogenèse en réponse à un régime alimentaire riche en graisse ou à l’exposition au froid. Cette altération semble ainsi contribuer à réduire les dépenses d’énergie et à augmenter le stockage des graisses. Ils parviennent à stimuler de 3 façons, chez ces souris, l’activité de la graisse brune : par exposition intermittente au froid, par » stimulation β3 -adrénergique « , un traitement par agonistes β3-adrénergiques qui provoque une stimulation de la lipolyse et par greffe de tissu adipeux brun de souris sauvages non obèses.
L’étude identifie ainsi des approches de stimulation du tissu adipeux brun qui pourraient, à terme, être des interventions efficaces contre l’épidémie d’obésité.
Source: The International Liver CongressTM 2016 15-Apr-2016 via Eurekalert (AAAS) Scientists uncover a potential approach to combat obesity in those prone to weight gain
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