Voici un mot si joli qu'on le voudrait avec des joues pour l'embrasser. Je sais que la littérature ne nourrit pas son homme. Par bonheur, je n'ai pas très faim. Je lis roman sur roman, je m'en bourre, je m'en gonfle, j'en ai jusqu'à la gorge, afin de me dégoûter de leurs banalités, de leurs redites, de leur convenu, de leurs procédés systématiques, et de pouvoir faire autre. Le critique, c'est un botaniste. Moi, je suis un jardinier.