(Pour mieux situer cet écrit dans la logique de notre démonstration, il est conseillé de lire auparavant les articles à partir du N°. 309)
Dans un univers incréé, infini mais n’ayant pas d’extériorité, la source de l’énergie ne peut êtes qu’interne et fonctionner en « circuit fermé ». Nous avons démontré qu’un volume fixe de matière était tout aussi incréé et dont la densité volumique constituait une constante universelle. Pour y introduire du mouvement et de l’évolution, cette matière doit s’inscrire dans un cycle création /disparition. La création doit s’effectuer par une brisure d’état de la prématière, la disparition par l’étalement de l’onde après annihilation de la particule (voir art.314). Comment se déroule ce cycle ?
Le principe en est simple : à toute disparition d’un volume de matière doit correspondre une quantité égale créée. Il y a échange entre deux systèmes selon les modalités classiques des transferts d’énergie de l’un à l’autre constituant un ensemble clos.
Il fut montré que le volume occupé par une particule était inférieur à celui de la prématière prélevé pour la constituer. Lorsque la particule est annihilée, son onde s’étale et fait retour à la prématière en se « décontractant », ce qui suppose de retrouver son volume antérieurement concentré. Se produit ainsi une tension au sein de la prématière d’autant plus importante que la quantité de matière annihilée est élevée. Cette tesion a pour effet d’engendrer une rupture interne à la prématière à partir de laquelle de nouvelles particules vont surgir (selon des modalités à préciser plus tard).
Le principe (simplifié) de ce cycle répond parfaitement aux quatre conditions qui se sont imposées :1) La cause de la genèse dépend des propriétés de la prématière et notamment de sa rigidité 2) Il ne peut y avoir d’apport d’énergie externe à l’univers 3) l’origine de la matière est la prématière 4) la densité volumique de la matière est globalement invariable.
Ainsi, le démiurge avant de disparaître, a-t-il mis en place une procédure perpétuelle qui assure un renouvellement constant de sa création sur une base immuable, conciliant ainsi stabilité de sa structure et changement, inertie et mouvement.
Il ne reconnait point son œuvre telle qu’elle est décrite par les théoriciens du big bang qui ont renié l’éternelle présence de son univers, le contraignant à renouveler indéfiniment son acte créateur en puisant dans le néant la matière première du monde.