Prendre en compte les subjectivités, valoriser les pensées dites marginales par rapport à la pensée dominante, réencastrer ainsi l’économie dans des débats vraiment publics, sont les directions dans lesquelles il oriente ses recherches. Depuis 2014 il est conseiller du ministre bolivien du développement productif.
Des articles publiésdans la presse spécialisée, j’en citerai deux cosignés avec Emilie Ramilien.
Le premierest : « L’économie politique des humains et non-humains: nouvelles constitutions politiques en Amérique latine et reconfigurations ontologiques ». Le fichier de cet article est téléchargeable gratuitementsur internet.
Le second article a pour titre : « La justice des êtres possibles».Il est paru dans le dernier numéro de la Revue ORBS . Cette revue, héritière de l’ancienne revue PLANETE, est d’une haute tenue intellectuelle et éthique et d’une belle qualité graphique. Avec ORBS on n’est pas dans l’info éphémère, superficielle et invérifiable mais dans l’analyse fouillée, référencée, durable.
En décembre 2010, sous l’impulsion des communautés andines et du président Evo Morales, la Bolivie a introduit une «Loi des droits de la Terre Mère ». Cette loi accorde à la nature des droits comparables aux droits de l’homme et qui leur sont en réalité indissociables Qu’en est-il aujourd’hui de ces Droits pour nous, les hommes du présent bien sûr, mais aussi pour nos ancêtres les hommes d’hier et pour les hommes futurs , ceux qui ne sont pas encore nés ? Tous font partie, avec les forêts, avec les rivières, avec la nature quoi, des « êtres possibles » que Diego Landivar et Emilie Ramillien convoquent pour être les sujets d’une nouvelle économie politique et de nouveaux droits, les sujets d’une nouvelle citoyenneté.
A.R. Clermont-Ferrand le 14 avril 2016
La conférence de Diego Landivar était organisée dans le cadre des conférences de l'Association des Amis du Temps des Cerises